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1994 - 1997: la fin de l'époque glorieuse du CH

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Nuke:
Ces temps-ci, on a droit à une tonne d'articles et d'analyses sur les joueurs, les prospects et les échanges. En voici un qui m'a frappé ce matin:
https://www.tvasports.ca/2020/03/31/ch--les-dix-pires-echanges-des-30-dernieres-annees

J'étais trop jeune à l'époque et je n'avais jamais vraiment réalisé à quel point l’alignement du CH avait été ATOMISÉ en seulement trois saisons.

En 1997, le CH aurait dû miser sur ces grandes vedettes:
Patrick Roy
Pierre Turgeon
Éric Desjardins
Vincent Damphousse
Guy Carbonneau

On compte ici l'un des meilleurs gardiens de l'histoire du hockey, deux centres top 6, un défenseur numéro 1 et l'un des meilleurs centre défensifs de l'histoire. En prime, il s'agit de cinq joueurs québécois. Avec un tel noyau, le CH aurait pu être compétitif jusqu'au tournant des années 2000 et plus encore, mais surtout, la tradition d'excellence du CH autour de joueur d'ici se serait poursuivie.

Desjardins serait devenu le visage du CH au lieu de devenir celui des Flyers. Turgeon serait devenu le joueur préféré d'une génération au lieu d'être une parenthèse de deux saisons.

Au lieu de ça, quand j'ai commencé à m'intéresser au hockey, j'ai grandit en regardant Brian Savage, Saku Koivu, Martin Rucinsky et Jeff Hackett.

Je ne sais pas comment les plus vieux ont vécu cette période catastrophique. Peut-être que personne ne s'en ai rendu compte sur le moment? Toujours est-il que ça aura été peut-être LE point tournant dans l'histoire des ex-glorieux. La fin du noyau de vedettes québécoises et une rupture nette avec le passé.   

Scriptor:
Justement, les joueurs de centre sont partis pour faire de la place à Koivu. Quelle erreur, selon moi. Pas que Koivu n'était pas bon mais, il n'était pas un vrai premier centre autour duquel bâtir sa ligne de centre.

Smash:
C'était très différent dans ce temps là, même s'il y en avait qui pensait juste au hockey, et à part du hockey il y avait aussi le hockey....

On sortait d'une récession, plusieurs avaient perdu leurs maisons.  Quand tu pouvais geler ton prêt hypothêque à 12%, tu te comptais chanceux car ça avait été encore beaucoup plus haut que ça.   Et la fameuse piastre à Chrétien qui valait 65cenne. Pas pour rien qu'on s'est ramassé en lockout et que des équipes comme Québec et Winnipeg sont disparus... et qu'Edmonton a passé proche aussi.  Molson a coupé les dépenses et ensuite vendu l'équipe à un américain, car pas un seul propriétaire canadien voulait trop dépenses pour acheter l'équipe.

Le premier lockout de Bettman a justement été d'essayer de sauver toutes les équipes canadiennes et les autres petits marchés. Aubut et le propriétaire des Jets étaient paradés à toutes les conférences de presse que ça leur prenait un controle des salaires parce que les joueurs coutaient trop cher.

Nuke:
Oh, merci Smash pour la mise en contexte. Ça aide à comprendre certaines décisions qui ne font plus de sens aujourd'hui.

philippe1100:
sauf que j'ai toujours pensé d'y aller vers saku koivu  était une mauvaise idée .
pareil pour choisir Price 5 ieme et de le garder vs halak .


pierre Turgeon faisait encore son 1 point par match .  échanger Desjardins  alors qu'il était  bien partis pour être un premier défenseur .

à l'époque où un gars comme Guy Carbonneau se fait échanger pour un finger à un journaliste trop insistant  sur un terrain de golf 

ce sont ces années noires  qui ont façonné le Canadien d'aujourd'hui  d'avantage focus sur son image que d'avoir une équipe de hockey  québécoise de talent .

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