Les gens mettent le focus sur la coupe Stanley, mais elle est rendu tellement difficile à gagner. À ce compte, il n'y aura plus beaucoup de "grands joueurs", surtout quand ce sont à peu près 2-3 clubs qui se partagent les honneurs depuis une dizaine d'année (Chicago, LA, Pittsburgh, et même avant avec Détroit, Colorado et NJ). Depuis la saison 1990-1991, 19 des 27 coupes Stanley ont été gagnées par ces clubs. En plus de l'année complète en lock-out. On a beau dire qu'aujourd'hui il y a plus de parité et que les dynasties n'existent plus, et c'est vrai qu'il y a plus d'équipes et de diversité, mais y'a quand même juste un peu moins de 20% des clubs qui se partagent 70% des coupes gagnées depuis 30 ans... ça ne laisse pas beaucoup de marge.
On la voudrait tous la coupe, et oui ça manquera au palmarès de Price s'il ne la gagne pas avant la fin de sa carrière, mais ça ne fera pas de lui un joueur moins dominant puor son époque, surtout qu'il ne peut pas combler le manque d'offensive des équipes qu'il a eu devant lui. Thornton est un grand joueur, l'un des meilleurs fabriquants de jeu de l'histoire, mais il n'a pas de coupe. Raymond Bourque aurait-il été moins reconnu s'il n'avait pas mis la main sur la coupe en étant échanger au Colorado? Il n'a joué qu'une saison et quelques match avec Colorado, mais il a eu la chance (et on lui en a fait la faveur) d'arriver au bon endroit au bon moment. Ovechkin l'a finalement eu sa coupe, mais il n'est pas devenu plus dominant qu'il ne l'était dès le lendemain. C'est un trophée collectif, on ne peut pas imputer à un seul joueur le fait de le gagner. Price en a goaler des grosse games, en saison comme en série. Mais le CH est aussi souvent entrée en série comme équipe négligée, se pognant contre des gros clubs. Tu as beau bien goaler, si le reste de ton équipe est pas aussi dominante et performante que toi, ça ne peut pas toujours compenser, surtout en série.
Du reste, Price a été dominant partout où il est passé, et a à peu près tout gagné à tous les niveaux, notamment sur la scène internationale (Bah oui, il avait de grosses équipes devant lui, tout comme Roy, Brodeur et Joseph en 1998 à Nagano, ou Brodeur, Luongo et Turco à Turin en 2008... Pourtant le Canada n'a pas remporté de médailles lors de ces Olympiques). Price, dans ses médailles d'or à l'international, c'est 15 vicoitres, 0 défaites, 1.05 de moyenne et 96,3% (ou près de ça, suis pas le meilleur en math
)... et 5 blanchissages. Je comprends n'importe quel joueur de vouloir ce gardien en situation de match #7. Price c'est aussi une médaille d'argent au championnat du monde des -18 ans, le titre de gardien de l'année dans la LCH, le trophée du meilleur joueur des série éliminatoire et la coupe Calder dans la LAH, les trophée Hart, Vézina, Jennings et Lindsay dans la LNH, 4 invitations au match des étoiles (bon, je sais, ça vaut ce que ça vaut), et maintenant un record de victoire avec l'équipe qui a le plus d'histoire dans la LNH. Il est reconnu pas ses pairs comme le meilleur ou l'un des meilleurs, et on arrête pas de relever son calme, son aspect intimidant, sa concentration et sa technique (joueurs, comme entrainteur et journalistes).
Je n'irais pas jusqu'à dire le "plus grand gardien de l'histoire du Canadiens", mais il a tout à fait sa place parmi les grands de l'équipe et de la ligue.