Désolé Scriptor, mais sur celle-là je ne suis pas d'accord.
La mauvaise attitude de Price a continué au delà du départ d'Halak.
Je me souviens encore de son body language qui en disait long lors de la saison de misère de 2011-2012. Saison où il avait le don de régulièrement accorder des sapins aux mauvais moments pour ensuite jeter des regards assassins à ses défenseurs, Hall Gill notamment.
Sans compter la saison 2012-2013 où il a commencé en lion mais terminé en mouton (il avait un % d'arrêt de près de 0,930% jusqu’au 3/4 de la saison mais a terminé avec 0,905%), encore une fois son body language en disait long.
Il n'était plus capable d'arrêter un ballon de plage mais ne semblait jamais vouloir se regarder dans le miroir, ça semblait toujours la faute des autres.
Dans ma vision des choses, l'attitude de Price a vraiment changée lors de l'arrivée de Stephan Waite, tout comme la constance de ses performances d'ailleurs. Il est devenu un gardien dominant... sauf lors de la dernière saison... et une partie de celle d'avant.
Pour ce qui est de la comparaison avec l'attitude de Roy, on parle de deux caractère complètement différent.
Price est le typique enfant-roi.
On lui a toujours dit qu'il était beau, fin, le meilleur des meilleurs. On lui a toujours défriché le terrain, ouvert les portes et déroulé le tapis rouge devant lui.
Par conséquent, il n'a pas une grosse capacité de remise en question (toujours la faute des autres, lui yé tellement beau, fin pis le meilleur des meilleurs) et il n'a pas été habitué à faire face à de l'adversité...
Roy était d'une autre génération, celle où les enfants étaient élevés plus à la dure.
Les compliments, les faveurs devaient se gagner. Les coups de pieds au cul ne se perdaient pas dans le vent.
Par conséquent, l'auto-critique était plus de mise. Roy était exigent envers ses coéquipiers mais il l'était tout autant, sinon plus, envers lui-même.
C'était un gagnant, un perfectionniste, un guerrier qui ne s'écrasait pas à la moindre adversité...