Je ne sais pas pour vous, mais le décès de H. Richards me fait réaliser à quel point le lien entre les légendes et l'organisation est faible...
Les joueurs qui ont marqué l'histoire de l'équipe dans les années soixantes nous quittent, mais il reste ceux des années 70, 80 et 90... Patrick Roy a carrément marqué l'histoire du hockey, de même que Carbonneau. Il faut que le CH entretiennent le lien avec ces légendes de l'ère moderne.
Et ça, c'est le travail du président de l'organisation. Jusqu'ici, Molson n'est pas à la hauteur d'un Pierre Boivin qui avait su raviver l'esprit de famille entre les générations de joueurs du CH. Vous souvenez-vous du centenaire? Et du match du centenaire avec les anciens dans le warm-up... Ça donnait des frissons.
On parle beaucoup de l'aspect hockey... Mais pour moi, tu peux gagner une Coupe Stanley sans avoir de liens forts avec la communauté. Molson devra se regarder dans le miroir parce que selon moi, la culture organisationnelle du Groupe CH n'est présentement pas à la hauteur. Le CH est plus qu'une entreprise, c'est une institution qui a joué un rôle déterminant dans l'histoire des francophones au Canada et dans l'affirmation d'une identité nationale au Québec. Quand on parle de la Révolution tranquille en histoire, on parle aussi de Maurice Richards et du Canadien de Montréal.
Pour moi, il y a du travail à faire de ce côté.