Un an plus tard, Bergevin est encore dans ses petits souliers.
Il a tenté d’aller chercher un joueur d’impact par le chemin de l’hostilité, disons le comme ça.
Du moins, il sait qu’il doit améliorer son équipe et il tente d’ajouter un joueur d’impact.
Le hic est que ce n’est pas facile puisque Montréal n’est pas une destination de rêve pour les joueurs autonomes, et parfois même pour ceux qui ne le sont pas.
Néanmoins, la grande photo de l’équipe nous démontre qu’elle a deux noyaux. Le premier qui sera bientôt à minuit moins une, avec notamment Price et Weber, et qui veulent gagner maintenant. Le deuxième qui n’est pas encore mature, comprenant Domi, Drouin et les quelques poils pubères de Kotkaniemi et les autres jeunots. Ces derniers n’ont pas nécessairement la pression de gagner avant qu’il soit trop tard.
Je pense bien que le directeur-général a exploré toutes les possibilités et a fait plusieurs tentatives qui l’ont toujours menées au même endroit. Un pas en avant et un pas en arrière. Somme toute, l’équipe n’a participé aux séries qu’une fois lors des 4 dernières années, ce qui nous laisse un portrait négatif.
Voyant qu’il ne lui est pas possible d’ajouter un ou des joueurs de haut niveau pour venir en aide à Price et Weber, il devrait peut-être employer cette dernière alternative, c’est-à-dire échanger ses vétérans pour renforcer son jeune noyau.
Si j’étais Marc Bergevin, je commencerais par marchander Weber.
Un an plus tard, on dirait qu’on est à la même place.