Si je me mets dans la tête de Marc Bergevin, il a utilisé a plusieurs reprises l’expression « reset », que je pourrais traduire en français selon le dictionnaire Bergevin « faux départ ». Cela veut dire, qu’avec quelques changements, il croit toujours que son équipe peut gagner la Coupe Stanley. Il a déterminé son noyau champion en Price et Weber et autour de qui il voudra ajouter des éléments.
Je le déduis parce qu’il s’est buté deux fois à la même situation en agissant de la même façon, c’est-à-dire faire quelques changements sans virer l’équipe a l’envers.
Suite à l’effondrement total de son équipe il y a deux ans, il aurait très bien pu dire que les Canadiens allaient reconstruire pour le future. La majorité des fans étaient prêts à cela.
Dans ces circonstances, Price et Weber auraient été marchandés au plus offrant. Bergevin s’est satisfait d’échanger Pacioretty, le mousquetaire qui avait le moins de valeur des 3.
Si on a eu Suzuki pour Pacioretty, on peut se permettre de rêver à ce que nous aurions pu avoir pour Price et Weber.
Tout ça pour dire que tant que Bergevin sera en poste, il ne considérera pas d’échanger Price et/ou Weber. Ces spéculations d’échanger Price, d’amener Lundqvist, c’est plaisant d’en discuter, mais nous savons que ça n’arrivera pas.
De plus, on a beau dire que Bergevin souhaiterait faire un autre échange « à la Armia », mais Bergevin nous a habitué dans le passé de se débarrasser le plus tôt possible des mauvais contrats.
Je ne le crois pas capable d’absorber un gros contrat comme celui de Lucic, Dubinsky ou Lundqvist.
Personnellement, je n’en vois pas l’utilité, mais je crois que la mission #1 de Marc Bergevin sera de trouver un moyen de se départir d’Alzner.