C'est très facile de faire des suppositions subjectives négatives sans fondement et, pour certains, ça devient un automatisme quand on parle des jeunes de Montréal.
Slafkovsky vient de confirmer salaison de 50 points à 19 ans, au moins, seulement 20 ans,malgréun début de saison un peu dans les vapes. Pour l'instant, ça devrait être positif, même si une progression futur du Slovaque est attendue avant de prétendre qu'il est une vedette.
Même son niveau actuel, Slafkovsky a une production digne d'un ailier de deuxième trio. Ça peut sembler peu pour un 1er choix OA, mais, encore, il vient d'avoir 21 ans à la fin mars et la deuxième saison de 50 points, back-to-back me rassure.
'Pitcher' des remarques sur son manque de talent et sa lenteur d'exécution qui fait de lui un mauvais passeur comme du spaghetti contre un mur pour voir si ça colle, c'est une chose pour se bomber le torse en cherchant à rabaisser le jeune, mais selon moi, ça ne tient pas la route. Slafkovsky a donner assez de flashs, l'an dernier, et cette saison (surtout en deuxième moitiè de saison les deux fois), pour, justement, appuyer le contraire de ces propos.
La seule chose qui tient, selon moi, c'est quand on dit qu'il n'avance pas pour se démarquer et ça, c'est habituel avec les jeunes qui manque de constance. Ils cessent de bouger les pieds et deviennent plus facile couvrir pour les neutraliser.
Ça, ce n'est pas un manque de talent ou d'aptitudes qui contreraient une éventuelle progression. C'est un manque d'ardeur d'un gros gaillard qui, tout au long de sa carrière amateur, n'a sûrement pas eu besoin d'y mettre le paquet pour gagner ses batailles à un contre un?
Todd Bertuzzi en est un exemple parfait. Un des bons amis de Bertuzzi me racontait (un ingénieur informatique que j'avais rencontré du temps je travaillais à Vancouver) qu'il était un peu lâche après avoir dominé dans les rangs inférieurs, que ce n'était que qu'and il avait compris qu'il devait travailler avec constance dans la LNH qu'il s'est finalement démarquer comme attaquant de puissance et de talent (les deux en même temps) pour débloquer et devenir un marqueur de 38 et 46 buts tout en maintenant plus qu'un point par match et, son sommet, flirtant avec les 100 points produits (97)!
Je ne prétends pas que Slafkovsky deviendra un marquer de 46 buts et 97 points, mais, du moment qu'il démontre une progression dans sa constance, il a tout pour au moins fracasser les 60 points, tout en faisant labeuogne salle qui ne se traduit pas sur la feuille de pointage pour lui, même si ses compagnons de trio en profitent pour marquer.
Il faut aussi souligner que, sur le premier trio, en jouant régulièrement contre les meilleurs joueurs adverses, Slafkovsky a quand même maintenu un ratio de +4 pour un indice de fiabilité défensive plus que raisonnable à 20 ans cette année.
À en entendre parler par certains, on sera chanceux s'il devient un joueur de 3e trio correct! C'est comme quand on disait que Suzuki ne deviendrait jamais un centre de premier trio, ou comme quand on prétend que Caufield n'est pas digne d'être ailier de 1er trio avec une production de 37 buts, 33 passes et 70 points seulement 24 ans à l'a mi-saison cette année!
Un moment donné, la crédibilité des critiques constantes, mais demeurées, de certains intervenants devient plus que marginale.
J'ai rien contre les critiques -- rien n'est parfait et la critique peut même être très constructive -- mais critiquer tout et rien, même quand ça n'a pas lieu d'être critiqué, c'est, en fait, du n'importe quoi.
Je garanti que, si on tient la barre au niveau de McKinnon (le meilleur joueur de la LNH, selon moi, mais vous pouvez insérer un autre nom selon votre préférence personnelle) en analysant les joueurs du CH, soit ils sont pourris, ou, au minimum, ne sont pas assez bons. C'est encore pire quand on analyse les plus jeunes qui sont encore en période de développement.
Comme dit Samsagat (en d'autres mots), 'blaster' les jeunes joueurs du CH sans contexte est ridicule, surtout que, quand on compare honnêtement à plusieurs jeunes qui sont vantés à travers la Ligue, leurs production et performances se comarent avantageusement.
Le voisin, pour certains, a toujours de meilleures bebelles avec lesquelles jouer.
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