On verra .
Pas que j'aime pas Bergevin, mais quand on regarde son bilan global, ce n'est clairement pas un bâtisseur, il n'a que surfé sur ce que lui avait laissé ses prédécesseurs.
Ce n'est pas non plus un gars qui va amener une bonne équipe à l'autre niveau.
À son arrivée le CH cumulait les saisons de plus de 100 pts, on faisait partie du 1er tier de la ligue.
Il n'a jamais vraiment fait de moves significatifs pour amener son équipe à l'autre niveau.
Alors, il est bon dans quoi comme DG?
Si moi je vois ça, les équipes de la NHL le voient aussi.
Pour moi MB a atteint son niveau d'incompétence en tant que DG, un bon gars à avoir comme dirigeant subalterne, mais il ne doit pas être décisionnel.
On fait dire ce que l'on veut aux chiffres.
On culminait les saisons de 100 points et plus, mais ici, et sur toutes les autres tribunes, on se plaignait de petites équipes bâtis pour la saison régulière, souvent heureuses de profiter de bons débuts de saisons juste pour surfer jusque dans les séries. Puis après, patate!
On se plaignait d'équipes qui misaient sur le gardien sans pouvoir coller le buts comptés, sans avoir l'instinct du tueur pour être des équipes dominantes.
On se plaignait du manque de talent global, malgré le 30+ buts de Pacioretty à tous les ans (ou presque), le style flamboyant et excitant de Subban, le jeu souvent sous-estimé (jusqu'à son départ) de Markov.
On se plaignait de l'équipe comme si, comme aujourd'hui, ce n'était qu'un amalgame de pourriture que nous présentait l'état major du CH.
C'est toujours la même chose à chaque année, à moins d'une prestation miraculeuse en séries, après toutes les choses négatives relevées pendant la saison.
Maintenant, tu voudrais sortir les refrains comme aux funérailles où toute était si beau avant la tragédie (Dans ce cas-ci, l'arrivée de Bergevin, que tu n'haïs pourtant pas)?
Le club était poche avant que Bergevin arrive, malgré les 100+ points par saison -- pas une équipe bâtie pour les séries!
Le club était poche après l'arrivée de Bergevin -- pas solutionner le manque de centre #1 développé par le CH, fléau qui perdure depuis une éternité (les années '70s) -- toujours une équipe construite que pour la saison régulière.
Therrien, avec tous ses défauts, avait au moins le doigté pour bien préparer son équipe et bien les motiver pour pouvoir surgir en début de saison -- à chaque saison. Même Julien s'est servi du coussin de son prédécesseur à son arrivée pour réussir à entrer dans la danse du printemps.
Puis, incapable de motiver ses troupes -- ou bien les préparer -- Julien n'a su se bâtir des avances au pointage globale qui pouvaient s'avérer insurmontables une fois que l'équipe se serait essoufflée en fin de saison, comme à toutes les saisons...
Bergevin, malgré tous ses fautes (il y en a plusieurs) à au moins vu cette réalité et a mis l'emphase sur un alignement construit plus pour les séries que la saison régulière.
Facile de dire qu'il a juste réussi à démontrer ceci grâce à la COVID et l'importance pour l'empereur Bettman de trouver la façon d'inclure le CH (et d'autres gros marchés) en séries. Facile de marginaliser pour éviter.
Bergevin a bâtit un club pour deux 'run's loin en séries, une fois sur le dos de ses prédécesseurs, comme tu dis si bien (l'année où Kreider à prouvé qu'il aurait été mieux de le choisir au repêchage que de l'affronter en séries) et une où la majorité des joueurs étaient les siens, l'an dernier, jusqu'à la finale de la Coupe Stanley.
Les deux fois. c'était grâce, avant tout, à Carey Price, selon moi, mais Price, à tort ou à raison, c'était le pivot de Bergevin dans sa vision d'une équipe pour aller loin en séries.
Je ne suis absolument pas d'accord avec les choix de Bergevin -- surtout pas avec tous les choix de Bergevin -- mais je ne lui enlèverai pas ce qu'il a réussi à accomplir, si peut soit-il, juste pour simplement dire qu'il n'a absolument rien fait et n'a pas l'étoffe d'un bâtisseur, incapable d'amener l'équipe à un autre niveau.
Perso, je n'aime pas ce qu'il a pris comme avenue pour se rendre loin en séries, car c'est trop dépendant d'un facteur (le gardien) et pas assez dominant comme modèle pour perdurer dans le temps et ouvrir une fenêtre de possibilités sur plusieurs années.
Il y avait trop de facteurs de chance dans son plan; gardien au sommet de son art et pas blessé, réussir à entrer en séries, même si par la peau des fesses, chimie parfaite avec assez de leadership pour souder le tout, santé partout dans l'équipe pour arriver à la profondeur requise pour compenser le manque de talent élite en dehors du cercle devant son propre but.
Mais, il a réussit plus que beaucoup d'autres avant lui depuis '93 et non absolument rien.
Il ne faut pas oublier que la médiocrité perdure depuis même avant 1993, avec quelques sursis à travers; '86 et '93, les séries Halak où on bloquait 40+ tirs par matchs et se fiaient à l'opportunisme de nos attaquants en contre-attaque quand l'adversaire faisait des erreurs...
C'est mon point. Rendons à Caesar qu'un peu de mérite pour un règne, sommes tout, inodore et incolore, autrement.