@Rejcaj, Carnaval et Samsagat
Chacun a ses préférences pour une reconstruction, d'un extrême à l'autre, que ce soit un tweak, un reset, une reconstruction ou faire complètement explosé le noyau même de l'équipe et repartir avec un Etch-a-sketch bien brassé.
Tout s'équivaut dans le théorique, jusqu'à temps que l'on voit que ça ne fonctionne pas de façon pragmatique. Pis, les plus ancrés dans leurs pensées diront que ça aurait dû fonctionner, mais que l'architecte aux commandes, que ce soit Bergevin ou son éventuel remplaçant, a mal fait le job qui était pourtant si facile à faire en suivant LE plan proposé.
J'aime l'idée de sacrifié un jeune centre, peu importe lequel, pour aller chercher une pièce maitresse à ce poste, comme un Eichel, qui pourrait être une pierre d'assise pour plusieurs années.
Ce n'est pas à nous à dicter quel jeune centre à sacrifier vu que celui que nous reluquerions serait clairement le meilleur joueur dans l'échange.
Eichel, comme exemple, si c'est le bon choix et qu'une transaction est possible (je ne débattrai pas la chose), est déjà signé pour 5 années après celle-ci et aura 30 ans au début de sa prochaine entente, ce qui rendra interessant les tractations pour un nouveau contrat (montant, durée, clause de non mouvement, etc.)
Est-ce que 5 ans d'Eichel à son apogée est assez pour arriver à des résultats concrets? Est-ce qu'il faudrait être compétitif en dedans de trois ans pour bénéficier d'au moins deux ans d'Eichel en séries, bien entouré et dans la fleur de l'âge? Est-ce réaliste d'arriver à un niveau de compétitivité réel dans un cadre de trois ans si on fait une reconstruction de fond en comble?
Brasser la soupe en liquidant tous les vétérans au plus offrant, je n'y crois simplement pas car cela ne signifie pas de réelle vision ou de plan de match avec de vrais objectifs.
Cibler les pierre d'assises à acquérir qui sont encore relativement jeunes et sacrifier vétérans et jeunes dans des transactions pour avoir des bases solides autour desquels greffer nos espoirs issus des repêchages, j'y crois beaucoup plus.
Acquérir tout d'un coup est irréaliste, surtout si, dans le même souffle, on claironne qu'une reconstruction profonde est notre modèle à suivre.
Hélas, souvent, on prêche la patience qu'une reconstruction sous-entend, mais on réussit quand même à croire que ça engendra un changement de Cap rapide en terme de résultats.
Il y a trop d'exemples du contraire, que ce soit, Edmonton, Buffalo, Calgary, ou autres, pour se laisser convaincre qu'une reconstruction profonde sera rapide.
Puis, juste prétendre que c'était simplement dû au manque de talent des décideurs en place, c'est de l'argumentaire facile, selon moi.
Je privilégie une vision d'ensemble qui fait un peu de tout ce qui est avancé comme stratégie pour rebâtir une équipe gagnante car, de toute façon, c'est ça qu'être un bon directeur gérant, selon moi.
Voyons si et qui aura la chance de démontrer des qualités de gestionnaire insoupçonnées après Bergevin?