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« on: January 30, 2020, 07:37:36 AM »
Non, ce que je dis c'est qu'il est difficile de se mettre dans la tête des joueurs et d'anticiper ce qu'ils vont faire.
On peut spéculer tant qu'on veut, on ne le sait pas.
Price et Gallagher, 2 personnalités bien différentes:
Un dont le talent ne débordait pas, il a dû se démener comme un diable dans l'eau bénite toute sa carrière. On ne lui a pas fait de cadeau, ce qu'il a, sa place, il l'a gagné dans la sueur et les coups de Sherwood.
L'autre est arrivé comme un enfant prodige. Le talent débordait et on lui a un peu donné tout cuit dans le bec. Bien sûr il est ultra talentueux, donc il a fini par répondre aux attentes, mais ça a été long et ça n'a pas duré super longtemps.
Étonnamment, j'ai l'impression que l'attachement au CH est plus fort pour le 1er que le 2e.
L'un s'y identifie et l'autre le voit plus comme une opportunité...
Mais bon, comme vous j'y vais de spéculations, je pourrais avoir raison ou tord...
C'est juste des impressions que j'ai, basées sur kk années à les observer sur la glace et en entrevue. À observer aussi leur situation chez le CH.
Et le cas Danault ressemble un peu à celui de Gallagher...
C'est sûr que ces deux là vont avoir droit à une augmentation.
Mais vont-ils presser le citron pour avoir l'absolu maximum ou se sacrifier et "penser à l'équipe" en premier comme ils le font tout le temps?
Vont-ils vouloir quitter le navire pour l'avoir plus facile ou voir ça comme une "unfinished business", une opportunité, un défi à relever que d'amener l'équipe qu'ils aiment à la terre promise?
Souvent, on projette notre propre psychologie sur les autres.
Perso, je m'identifie plus à celle de Danault/Gallagher qu'à celle de Price, peut-être mon parcours de vie...
Est-ce là mon erreur? Ou la vôtre?
On verra..