Y'a tellement un changement de culture qui s'est effectué chez le CH.
Avant, tout le monde en charge chez le CH en parlait, mais ça ne restait que du vent.
Y'avait p-t eu sous Bob Gainey... avant la mort tragique de sa fille.
Sinon faut remonter à Serge Savard, qui a été le dernier d'une longue lignée de gestionnaire hockey de talent, qui perpétuaient la tradition tricolore.
Mais là on sent que la fierté est revenue. Se faire repêcher, grandir et faire partie de cette organisation, on dirait que ça veut dire kk chose, comme dans le temps.
De haut en bas, tout le monde y croit, tout le monde sont confiants, tout le monde sont contents d'être là et veulent être là.
Le CH est redevenu une destination de choix dans la NHL.
Faut dire que ça fait longtemps qu'on n'a pas eu un groupe de gestionnaires aussi compétents.
Et MSL représente en plein ce que le CH a toujours été : un gars qui pense outside the box.
Qui n'a pas peur, qui a la confiance en lui pour y aller selon ses convictions et ses propres expériences/connaissances hockey. Ne pas se contenter de copier les autres.
L'organisation du CH ont été les premiers de la NHL à se constituer un réseau de développement pour leurs jeunes. Tous les ont copiés ensuite.
Sam Pollock était un gestionnaire visionnaire, en avance sur son temps, il était dominant dans son domaine. Les autres l'ont observé et copié.
Dans les années '80, le hockey de la NHL était all-in en attaque. Le CH n'ayant pas de Wayne Gretzky ou autres grandes vedettes offensives, a dû se rabattre sur un style de hockey plus conservateur, basé sur un gardien dominant et une stratégie de déploiement plus structurée... Toute la ligue les a ensuite copié...
Bref, l'organisation du CH historiquement, n'a jamais eu peur d'innover et d'être ceux qui faisaient les tendances de la ligue.
Mais depuis Réjean Houle, ce n'était plus ça.
Le CH était devenu une organisation frileuse, complexée, qui suivait les tendances des autres plutôt que d'oser faire leur propre recette, comme elle a toujours fait.
Ces temps là semble révolue, le CH n'est plus une organisation complexée.
Et ça se ressent chez les joueurs, parce que eux non plus n'ont plus l'air complexés...
Fini le temps où on se regardait les lacets de patins quand ça brasse et fini les complexes au niveau de la créativité offensive...
Fini le niveau d'attachement à l'organisation, comme si ce n'était qu'une organisation comme les autres...