Ce que je remarque surtout, c’est qu’il y a tellement de joueurs dont le nom apparaît sur le marché.
On est loin des joueurs comme Steve Yzerman ou Raymond Bourque dont on ventait leur loyauté envers leur équipe.
Il y a tellement de changements car les équipes sont menées par les jeunes joueurs. Comme je disais dernièrement, les équipes sont presque gérées comme des clubs juniors dont le cycle est très court.
Je constate qu’il y a plusieurs équipes qui sont prêtes à mettre en jeu des joueurs importants. Il faut croire que le contexte l’oblige.
Pendant ce temps, même si on dit que les Canadiens sont actifs présentement, Bergevin n’a jamais flairé la bonne occasion pour échanger ses joueurs au bon moment. Il veille au grain pour trouver une aubaine par contre.
Je cite Yvon Pedneault car j’ai bien aimé ce commentaire:
Que nous réserve-t-il pour juin 2019 ?
On est dans l’inconnu parce que Bergevin est un spécialiste du camouflage. On peut difficilement identifier les équipes qu’il a pressenties pour parler « affaires ». On ne parvient pas à identifier les formations qui l’ont interrogé sur ses intentions. Les autres directeurs généraux, dès qu’ils engagent la conversation avec le décideur du Canadien, doivent respecter le silence. Maintenant, la question : est-il prêt à passer aux actes ? Que mijote-t-il ?
Dans l’entourage du directeur général du Canadien, c’est l’omerta, vous l’aurez deviné.
Spéculations
Par ailleurs, dans les nombreuses rumeurs alimentant les discussions dans les coulisses de la Ligue nationale, rarement y associe-t-on le Canadien ou encore dévoile-t-on que le patron hockey du Tricolore concocte une transaction importante.
Et c’est exactement ce qui plaît à Bergevin.
Que convoite-t-il au juste ? On ne peut que spéculer à partir des événements de la dernière saison. Sans doute un défenseur pour évoluer aux côtés de Shea Weber.
C’est juste un mot pour dire que ceux qui disent savoir ce que Bergevin a proposé dans ses rumeurs d’échange, il dit n’importe quoi.