Chez les Canadiens, s’ils devaient reconstruire, je m’attendrais aussi à une légère baisse de clientèle, mais comme en 2018, il y avait encore des fans dans les estrades et cela a attiré un autre genre de clientèle. Plus de légèreté, moins de sarcasme, moins de pression. Domi a été productif.
Bon point, ça me ramène à la cohérence entre le message qui véhicule des attentes réalistes vis à vis la qualité de l'équipe.
Quand on vend du vent, c'est là que ça part en couille... et ça n'aide pas les jeunes qui ont eux aussi des attentes irréalistes et de la pression intenable sur les épaules.
Ailleurs les jeunes arrivent avec un solide noyau en place, ils n'ont qu'à contribuer selon leur moyen.
Ici le noyau est faible, inconstant parce que vieillissant, mais on vend du vent, alors les attentes sont trop hautes sur les jeunes compte tenu de la qualité de l'équipe, ils doivent contribuer vite, vite, vite.
Aussi souvent, le syndrome du ''shiny new toy'' est fort. Tout nouveau tout beau, le jeune arrive émerveillé et sans pression. Il n'est pas connu dans la ligue, ses tendances pas encore étudiés, ça va ben. Puis le mur arrive et le sourire disparait.... la pression se fait écrasante...
En 2018 on a réduit les attentes, on les a ajustés en fonction de la qualité de l'équipe. Le fun était revenu, la pression moins forte, les jeunes pouvaient faire ce qu'ils avaient à faire pour se développer sans avoir trop peur de faire des erreurs.