Le réel leader de l’équipe n’est possiblement pas encore à bord de l’équipe. Ça ne sert à rien de mettre la charrue avant les bœufs pour risquer de mettre un Pacioretty dehors parce que Weber vient d’arriver.
Possiblement que Suzuki a ce qu’il faut pour être un capitaine, mais je pense aussi que ce n’est pas nécessaire de le mettre davantage sous les spot lights dans une équipe perdante. On mettra en doute ses qualités de leader dans 3 ans si on est encore au fond de la cave.
Tant qu’à moi, tant que St-Louis sera l’entraîneur, c’est lui le vrai capitaine de l’équipe. Tout au long de cette reconstruction, les jeunes vont apprendre à se connaître, le talent fera surface et le fameux leader se révélera de lui-même.
3 ans plus tard, on en est pas mal là.
Suzuki n’a rien à se reprocher en tant que joueur. Il fait son travail du mieux qu’il peut avec ses partenaires.
Point de vue leadership, c’est autre chose.
On a l’impression que tout le monde s’aime (mention honorable au câlin de Dach et Slaf après le but de Dach), mais point de vue effort et détermination, c’est autre chose. La communauté de l’anneau du CH revêt plus d’importance que la fierté de porter ce chandail.
Il fallait s’attendre à des années difficiles et que l’équipe allait être à ramasser à la petite cuillère de temps en temps, mais de façon générale, on a plutôt l’impression que le fond du baril n’a pas encore été atteint alors qu’on espérait jouer des matchs significatifs le plus longtemps possible pendant la saison.
Pendant ce temps, Gallagher continue de jouer à fond de train au maximum de ce qu’il peut faire, et Hutson semble mener la charge de leader par l’exemple.