Cette manie provient d'une méritocratie fortement inculqué dans nos observations. On a plus tendance à récompenser et aimer les joueurs qui travaillent fort et fournissent des efforts plutôt que d'apprécier ceux qui ont un talent particulier. Brendan Gallagher et Jonathan Drouin ont sensiblement la même production, mais l'un des deux est définitivement plus aimé par l'ensemble des fans.
Je pense que le plus gros problème est d'intégrer le tout dans un tableau qui fait du sens. Par exemple, ce n'est pas en offrant de l'argent aux pays pauvres qu'on règlera tous leurs problèmes. Pour certains, il faudra voir si le personnel sait comment le gérer, si les infrastructures sont bonnes, s'il n'y a pas de corruption qui empêche la bonne gestion. Il y a beaucoup de travail à faire pour leur permettre de changer leur sort. Je suis allé le chercher loin, mais ça ne suffit pas d'avoir un diamant brute entre les mains, il faut savoir quoi en faire pour le polir et lui faire prendre de la valeur.
Ceci me permet de faire le lien avec la culture de cette organisation. Ce n'est pas tout de trouver des diamants. D'abord, il faut savoir les trouver. Ensuite, il faut avoir l'encadrement, les structures, le personnel, la philosophie derrière pour les faire briller. Il y a beaucoup de planification derrière ça.
Là dessus, l'échantillon de 10 ans est assez grand pour dire que ni le repêchage ni le développement est suffisant. Parce que si c'était seulement le repêchage, il y aurait eu des exceptions de temps en temps par la loi de la moyenne. Si c'était seulement le développement, on aurait vu le Rocket connaître du succès et fournir quelques contributeurs dans la LNH sur un poste régulier.