La baisse de production de Domi saute aux yeux, mais ce n'est pas le problème principal.
Pour faire un préambule, l'équipe de l'année dernière a connu une année remarquable parce qu'il n'y avait aucune pression sur cette équipe. Tout ce qu'elle nous offrait était un cadeau. Malgré tout, les Canadiens ont manqué les séries l'année dernière par un cheveux, ce qui les a ramené dans le portrait.
Cette saison, c'est les séries. Même en l'absence de talent évident, Claude Julien resserre la vis et demande à ses joueurs d'être plus responsable. L'ennui est qu'on encadre des joueurs plus instinctifs, comme Domi par exemple, en leur demandant de jouer dans une boîte.
Jusque là, ça tient la route.
Domi n'a pas connu une saison de 72 points par hasard. Il avait également l'état d'esprit qui le plaçait au-dessus des autres. Il s'annonçait devenir un joueur d'impact pour cette équipe. Il n'est pas trop tard évidemment, mais sa baisse de régime est inquiétante.
C'est inquiétant parce qu'on ne reconnaît plus le Max Domi impliqué, arrogant, enthousiaste et qui déclarait son amour pour la ville. C'est un joueur qui se cherche et qui fait peu la différence dans un match jusqu'ici dans la saison.
Les Canadiens souffrent d'un manque de profondeur en attaque, ça ne peut être plus évident. En parlant de Domi, il est d'abord reconnu pour ses talents de passeur alors qu'il ne fait produire à peu près personne en ce moment. Il se donne des airs de Lars Eller.
D'ailleurs, les Canadiens se sont encore mis dans un cul-de-sac avec Domi, le même qu'avec Galchenyuk. Domi, un centre ou un ailier? Je doute de l'attitude de Domi lorsqu'il est question de son rôle dans l'équipe. L'entraîneur semble vouloir lui faire plaisir en lui confiant le rôle de joueur de centre, sans nécessairement voir de résultats.
Comme on le sait, il y a plusieurs candidats au centre chez les Canadiens. Domi devrait faire passer l'équipe avant ses intérêts personnels.