Je regardais "l'allocution" de Bobrov pour vendre le fait que le CH devait repêcher Slafkovsky et je ne pouvais m'empêcher de penser à une chose:
Oui le gars est convaincant, mais est ce que cette qualité est si importante si c'est pour faire choisir à son équipe des Lias Andersson, Kappo Kakko, Kravtzov et cie?
Mon point ici n'est pas de descendre ces jeunes qui pourraient encore éclore, ni sur la qualité de recruteur de Bobrov, ni sur le choix de Slafkovsky, mais plutôt que pour moi ce n'est pas tant important qu'un recruteur soit capable de convaincre, ce n'est pas des politiciens qu'on recherche mais des gars capables de flairer et projeter le talent.
Tsé si on a un petit génie du domaine qui est un peu autiste et réservé, que personne ne l'écoute pour n'avoir d'oreille que pour le gars qui parle fort et est convaincant (même s'ils se trompe tout le temps), ça donne quoi?
Ça me fait penser à avant internet quand on s'obstinait et que celui qui avait plus de prestance et plus d'habilités à argumenter (quitte à utiliser des sophismes) l'emportait... mais comme l'information était beaucoup plus difficile à aller chercher on ne savait pas vraiment qui avait raison...
Les apparences et les impressions l'emportaient potentiellement sur la vérité...
C'est pourquoi j'espère que les équipes gardent un "track record" des performances de leurs recruteurs.
Ou en tout cas j'espère que le CH le fait ou le fera sous la nouvelle direction.
Perso si j'étais le boss d'un département de recrutement amateur j'établierais un canevas pour savoir lesquels de mes recruteurs sont les plus performants.
Genre chacun fait sa liste, ses coups de cœurs et ceux qu'il ne toucherait pas, liste qu'on évaluerait 3-4-5 ans plus tard selon une grille de points/critères pré-établis.
On compile et additionne les résultats.
Aussi, des genres de statistiques avancées sur mettons untel est meilleur pour reconnaître le talent des attaquants, des défenseurs, gardiens, joueurs talentueux, grinders, joueurs 2-way, défensifs, etc...
Ainsi, même si certains seraient moins bons pour convaincre, leur crédibilité serait établie selon des faits, pas du vent...