Il y a un article et un vidéo avec un agent Québécois, représentant d'athlètes professionnels, sur TVA Sports qui démystifie le désavantage fiscal de Tavares s'il se joignait au CH. C'est rafraichissant d'en entendre parler par un professionnel qui a regardé la question plutôt que par des sportsnalistes qui sont aucun concept de ces choses-là.
C'est certain que la question de différer des montants de salaire (autrement taxable dans le présent) à plus tard jusqu'à notre retour chez nous à temps plein à la fin de notre carrière et un concept un peu compliqué à détailler et pas nécessairement au goût de chaque athlète, mais il y a d'autres avantages dans le code de fiscalité Québécois tel structurer un contrat comme celui de Carey Price qui serait 'front-loadé' et payé principalement en guise de bonis de signature.
Pour un résident Québécois, le taux maximal d'imposition fiscale est de 58.75%, soit 33% au fédéral et 25.75% au provincial. Pour un non-résident, le taux d'imposition sur des bonis à la signature est de 15%, au lieu de 25.75%, au niveau provincial. Je ne sais pas s'il y a telle provision au niveau fédéral et à quel pourcentage ce serait (au lieu de 33%), mais juste en impôts provinciaux, c'est 1.25M de moins par année sur un salaire dans les environs du contrat de McDavid (12.5M par an). C'est 8.75M de plus dans les poches de Tavares sur un contrat de sept ans à ce salaire que ce que pensent beaucoup de gens en regardant rapidement la fiscalité Québécoise.
Sacha, l'agent, nous assure que, à montants égaux proposés par MON et DAL, il aurait été possible de structurer un contrat qui aurait été plus avantageux fiscalement pour Radulov à MON, même si le Texas est réputé comme étant un état américain très avantageux sur le plan fiscal pour ses résidents (Mon frère travaille là-bas pour $200,000 + par année et je vous assure que c'est vrai que le taux d'impositions et autres modalités fiscales (pouvoir déduire les frais d'hypothèque, même sur les résidences familiales, par exemple) sont très avantageux. Sacha ne se dit pas dans le secret des dieux et dit ne pas savoir si:
1) l'agent de Radulov n'avait pas fait touts ses devoirs pour voir le vrai impact fiscal du même montant à MON VS DAL
2) MON n'aurait pas du les aiguiller un peu mieux sur une telle structure fiscale disponible (auraient-ils même voulu payer Radulov d'avance en bonis étant donné sa réputation)
3) Radulov voulait vraiment jouer à MON ou pas.
De toute façon, il aurait fallu faire partie de l'équipe de négociation de Radulov pour avoir la vraie réponse et le but n'est pas de trouver un coupable ou une raison pour le fait que Radulov n'est plus membre actuel du CH.
La bonne nouvelle est que les négociations pour Tavares ne partirait pas avec un désavantage fiscal pour le CH, du moins pas quand on regarde la majorité des équipes qui pourraient se permettre de signer le talentueux joueur de centre.
Bien sur, il faudrait lui vendre le potentiel du CH et le plan de Bergevin pour le convaincre, même si nous pouvons être sur un pied d'égalité ou meilleur que d'autres sur le plan fiscal.

Au moins, c'est pas tout noir.