Marc Bergevin les extras...
En vrac, des petits bouts qui n'ont pas été publiés faute d'espace:
POEHLING
Marc Bergevin a néanmoins de belles attentes envers ce joueur de 21 ans. « Il a un bon gabarit, il patine, il travaille bien, mais il a besoin de gagner en confiance avec la rondelle et faire des jeux. C’est l’une des raisons de son renvoi dans les mineures. On l’a ramené à cause des blessures, mais dans un monde idéal, on l’aurait laissé à Laval. Il n’est pas prêt encore. On veut lui donner de la glace pour qu’il se développe sa confiance. Si tu amènes un gars qui n’est pas prêt, il joue pour survivre et non pas pour s’améliorer. C’est la différence. Il serait capable de jouer ici, mais on regarde le long terme. »
« Ça reste un 25e choix au total. On parle d’un choix de première ronde, mais la valeur du 26e choix et du 42e est la même. On voit les noms passer. Des gars sortent à 26 et sont sur nos listes à 47. Et le gars qu’on voulait à 23 est encore là à 42. Cette année, on voit une démarcation, il va avoir (Alexis) Lafrenière, et après ça chute, c’est complètement ouvert. »
LE FAMEUX DÉVELOPPEMENT
« C’est une expression qu’on utilise beaucoup, mais on n’a pas beaucoup de contrôle sur les jeunes qu’on repêche, avant de les voir à Montréal ou à Laval. Caufield est à Wisconsin. Rob Ramage va le voir régulièrement, au moins une fois par mois, Scott Mellanby l’a visité récemment, mais après leur départ, l’entraîneur Tony Granato est responsable de son développement. Tu l’amènes au camp de développement, on explique ce qu’on attend d’eux, mais ils repartent ensuite. C’est un peu la même chose avec nos joueurs en Europe. »
SON IMPLICATION DANS LE REPÊCHAGE
« En général, comme DG, c’est difficile d’être impliqué parce que tu ne peux pas voir tous les joueurs. S’il y a un Québécois à Moncton, je peux l’aimer après l’avoir vu jouer trois matchs, mais je ne peux pas le comparer à un Suédois que je n’ai pas vu. Je ne peux pas mettre mon pied à terre parce que les membres de mon staff vont me rappeler qu’ils travaillent neuf mois par année et que moi je vois quelques matchs seulement. J’ai eu plus de temps en 2016, l’année de Sergachev. J’avais pu voir Chychrun, Juolevi, Sergachev. Le seul que j’ai manqué c’est McAvoy, parce que la fin de semaine où je quittais, son équipe a été éliminée. J’aimais le potentiel de Sergachev, j’espérais seulement qu’il parvienne éventuellement à réduire son nombre de revirements. »
EN VRAC SUR LES ESPOIRS
Le Canadien a repêché plusieurs jeunes attaquants entre les troisième et sixième rondes en 2018, notamment Cam Hillis, Allan McShane, Cole Fonstad et Samuel Houde. Ils devront être mis sous contrat d’ici la fin de l’été, sinon ils seront à nouveau admissibles au repêchage. « On va probablement en signer seulement un sur les quatre », répond Bergevin. Le DG refuse évidemment d’identifier l’heureux élu. Du groupe, Hillis est le plus productif cette saison avec 75 points en 56 matchs, après une année marquée par les blessures un an plus tôt. On pourrait sans doute parier un p’tit deux sur lui…