Ouin, je comprends ce que tu veux dire et j'adhère, mais déjà en temps normal avec le jeu des négos c'est pas toujours facile à voir entre la multitude de zones grises entre une confrontation contractuelle et une négo honnête, mais la dans les circonstances actuelles, avec et les joueurs et les équipes qui ne savent pas trop ce que sera la situation future pour le cap, et donc les revenus, tout le monde, équipe et joueurs, ont intérêt a attendre et voir venir...
Donc oui ont peut cibler, et oui je crois qu'il faut le faire, mais tâter le terrain ça c'est une autre paire de manches!!
On s'entend que c'était surement le plan de match pour Bergevin, pré-pandémie. Ses cibles préférées, il aurait voulu leur faire signer un nouveau contrat plus tôt que plus tard, surtout avec le grand nombre de contrats à renouveler (agent libres avec et sans restrictions).
Être DG, tu ne veux pas être forcé à réagir sur le tard à cause de contrats non renouvelés à la Markov ou Radulov.
Je ne veux surtout pas faire le procès de Radulov, Markov ou Bergevin (selon le camp envers lequel les fans veulent faire porter l'odieux du blâme) car ces discussions ont déjà eu lieux.
Je veux juste démontrer comment ces deux cas sont des exemples de situations que Bergevin ne voudrait surtout pas revivre.
De un, soit il perd des UFAs pour absolument rien en retour, ou il surpaye car il a le fusil à la temple et se voit peut-être forcé de faire signer des contrats de transitions à des RFAs qu'il aurait plutôt voulu signer à plus long terme. Il aurait peut-être voulu profiter des années sous le contrôle de l'équipe pour faciliter l'entente commune d'un salaire moyen (impact sur le Cap) qui aurait permis plus de manoeuvre pour aligner plus de talent quand les plus jeunes seraient venus à maturité.
Après, pour palier aux pertes, il se voit s'acharner maladroitement sur des agents libres mal évalués tel un Alzner -- Bon gars, bon joueur d'équipe, bon leadership, joueur avec réputation surfaite grâce à son partenaire de jeu, comme à la Komisarek qui évoluait avec Markov, le partenaire idéal pour rehausser sa valeur.
Maintenant, avec la pandémie, qui sait ce que les joueurs rendus agents libres voudront faire (avec ou sans restrictions)?
Certains, surement, voudront signer plus tôt que plus tard pour leur sécurité financière, même à moins qu'ils auraient peut-être mérité sur le marché des agents libres sans restrictions. Ces joueurs ne prendront pas la chance qu'il y ai une surenchère pour faire grimper la valeur du prochain contrat.
D'autres, pourraient se dire, "Tant qu'à faire moins que le marché dictait il n'y a pas si longtemps, je choisirai l'équipe pour laquelle je jouerai à rabais (relativement parlant) et ce sera une équipe favorite pour gagner la Coupe Stanley!"
Certains auront assez confiance en leurs valeurs pour tâter le pouls du marché quand même.
Peu importe le choix des agents libres, avec ou sans restrictions, attendez-vous, avec les montants records prévus en fiducie pour les joueurs, des contrats payés plus d'argent vers la fin que vers le début.
Ceci risque fortement d'affecter la durée des contrats, surtout pour les plus vieux agents libres sans restrictions. Les équipes ne voudront pas prendre le risque d'être prises avec des contrats trops onéreux (en vraie argent) pour des joueurs clairement en déclin en fins de contrats.
Avant la pandémie, c'était moins embêtant pour les DGs de donner un terme trop long d'une année ou deux avec les salaires déboursés payés en majorité pendant les années les plus performantes. Il y avait toujours la possibilité de rendre une transaction pour ces vénérables vétérans plus attrayante vers la fin de leurs contrats.
Pour les jeunes agents libres avec restrictions de talent -- qui s'apprêteront à signer leur deuxièmes ou troisièmes contrats -- les plus longs termes n'effraieront pas autant les DGs car ils seront plus sécurisés de voir leurs actifs rendre des bénéfices significatifs pendant la durée du contrat. C'est plutôt les joueurs qui ont démontré une tendance de vouloir rechercher de plus courts termes afin de pouvoir encaisser plus d'argent pendant leurs carrières en se positionnant pour devenir agents libres sans restrictions plus près de leurs 'primes'!
Tout ça pour dire que ce sera un 'no man's land' avec les prochains agents libres, cette année et l'an prochain, pendant que tout le monde analyse les résultats de l'hécatombe financière qu'aura crée la pandémie.
Ce sera à Bergevin de bien pouvoir démêler ce merdier mais, établir une certitude d'un point de vue 'hockey' pour son alignement et le maintiens de la structure de son 'Cap', devrait toujours être sa priorité.
À moins que Molson -- et surtout le groupe d'actionnaires qu'il représente -- soient plus frileux avec leurs 'pesos'.