Je suis d'accord avec Carnaval ici... C'est mon opinion, mais je n'aime pas l'idée que Price puisse être en "dormance" en attendant une bonne équipe. Il est le joueur de concession.
C'est comme si Crosby et Malkin étaient en dormance, de même que Bergeron et Marchand... La vérité c'est que la première étape afin d'avoir une équipe aspirante, c'est que tes joueurs de concession jouent comme des joueurs de concession.
C'est dur mentalement, on est d'accord. C'est aussi un humain. Mais si je te propose 10.5 millions par année pour avoir un mindset inhumain et croire que tu peux gagner la Coupe avec Jordan Weal, il faut que tu développes des réflexes inhumains et que tu crois que tu peux gagner la Coupe avec Jordan Weal.
Maintenant que ça c'est dit, je ne blâme pas Price cette année parce que je ne crois pas qu'il soit en "dormance". On ne réalise juste pas (selon moi) à quel point il fait face à des chances de marquer dangereuses. Les gars de la LNH placent la rondelle dans un trou de 3 pouces carrés et contre le CH, c'est constamment des tirs de l'enclave, des passes transversales, des échappées, etc. C'est extrêmement épuisant pour un gardien. Un gardien de technique comme Price arrive à se maintenir. Un gardien de réflexe comme Halak finirait par suer du sang après 50 matchs.
Après ça, un deuxième gardien normal, pas élite comme Price, arrive à MTL, se fait poivrer jusqu'à perdre sa confiance et on le jette.
Je sais que je critique beaucoup Julien ces temps-ci, mais à Boston, il préconisait un style de possession beaucoup plus hermétique. En essayant de s'ajuster aux nouvelles approches de relance rapide, il n'arrive tout simplement pas à imaginer un plan défensif qui protège le gardien tout en accélérant le tempo de la relance. Il y a toujours de la confusion chez les attaquants qui veulent accélérer la transition vers l'attaque et leur positionnement plus profond en zone défensive. Les jeux finissent par s'étirer, ça fait de l'espace et des revirements, puis l'équipe adverse obtient des chances de marquer A1.
Après ça Julien nous dit en point de presse que l'équipe essaye fort mais commet trop d'erreur. Quand l'équipe travaille et travaille encore, mais que ça ne fonctionne pas, le problème est peut-être structurel.