Oui et son message était tellement important pour aider à développer des jeunes.
En tout cas devant les médias il semblait l'avoir.
J'imagines qu'il n'était pas Mr Cottonnelle, un certain niveau de dureté est nécessaire dans le milieu mais au moins son message était positif, du genre:
- Écoutes, t'es un joueur de hockey rendu dans la AHL, donc tu as des qualités. Ton rêve c'est la NHL right? Ben désespère pas, tu seras peut-être pas Crosby mais si on travaille ensemble sur telle, telle, telle affaires que j'ai identifié chez toi, tu pourras atteindre ton rêve...
C'était ÇA son message, désespère pas, moi je crois en toi. Ce ne sera peut-être pas facile, va falloir tu te regarde dans le miroir pis que tu prenne tes responsabilités, mais si tu fais ça tu vas y arriver.
Un message propice à optimiser les talents, même certains talents moins ''flashy''...
Aussi, je crois qu'il avait une philosophie particulièrement adaptée à la génération actuelle. Une génération qui ne marche pas aux coups de pieds au cul, mais plutôt à la valorisation et SURTOUT, la communication.
Avec eux il FAUT prendre le temps de leur expliquer, les impliquer dans le processus. On ne les changera pas, c'est une génération ''high maintenance'' mais que si tu leur en donne, ils vont t'en donner en retour...
Le monde évolue pis faut évoluer avec. Je pense que J. Bouchard avait compris ça...
Il ne faudrait pas, non plus, généraliser. C'est peut-être que c'était plus acceptable, par le passé, de botter le cul aux jeunes que ce l'est aujourd'hui, mais, même par le passé, il fallait savoir appliquer différentes méthodes avec différents joueurs. pas tout le monde était activé par la méthode dur. Certains devaient être flattés pour produire,, mais comme ils produisaient bien en étant flattés, on acceptait de le faire.
Un bon entraineur (et encore plus de nos jours, pour les raisons que tu cites si bien) doit savoir appliquer la bonne méthode avec le bon joueur. C'est faut de croire que la communication et l'implication fonctionne avec tout le monde. Il y en a toujours qui ne réagissent pas à la méthode douce qu'ils croient être une méthode molle qui leur donne la latitude pour en donner moins.
On parle quand même d'un sport d'élite où l'on doit sortir le meilleur de tous pour espérer gagner les plus grands honneurs. Même Lecavalier, qui haïssait Tortorella quand il jouait à Tampa Bay a, plus tard, remercié Torts pour l'avoir aidé à devenir le joueur qu'il est devenu.
La belle passe de Bertuzzi, qui était un joueur lâche à ses débuts, qui se fiait qu'à son talent brut et à son physique (qui l'avait si bien servi contre des enfants aux plus bas niveaux), est le résultat de s'avoir fait parlé dans le casque à Vancouver. Les résultats, avant qu'il perde la tête, étaient probants et Bertuzzi était devenu un joueur d'impact.
Puis, il y a ceux qui doivent comprendre, être inclus dans les décisions, etc., aussi, à travers. Ce n'est pas un monde caricatural, loin de là, que ce microcosme sociétal qu'est le hockey de la LNH.