Pis la fibrose pulmonaire post covid ça il y a pas de trouble ?
Ce n'est pas mortalité vs rien là.
Les cas sérieux, ce n'est pas la norme non plus, pis on parle des mêmes tranches d'âge pis du même risque dû à des complications autres que la COVID-19 elle-même pour décortiquer les effets néfastes à plus long terme.
J'espère que l'on essai pas de me faire dire que la COVID-19 c'est un pète, là. Je ne maintiens pas que c'est juste un petit rhume. Par contre, si on s'attardait avec autant d'acharnement à dépeindre les dangers de l'Influenza comme on fait présentement avec la COVID-19, même une fois que la COVID-19 aurait (de façon hypothétique) disparu, il n'y aurait pas plus de raison de se déconfiner.
Pis je n'ai même pas parlé de mesures pour réduire les risques et le port d'équipement protective à travers la crise.
On peut cibler des exemples négatifs isolés pour appuyer nos craintes mais, c'est plus facile, ainsi, de perdre une perspective globale de la situation.
On peut bien vouloir s'isoler encore longtemps en souhaitant voir nos craintes se dissiper et rien faire. C'est un choix mais, un choix personnel qui demeure irréaliste à long terme pour la majorité de la société, selon moi. Dans certains cas, par contre, c'est le meilleur choix quand même. L'idée n'est pas de stigmatiser ceux qui font ce choix-là mais aussi, de ne pas stigmatiser non plus ceux qui font le choix inverse de suivre les directives émises pour un retour graduel et adapté.
Quelqu'un me dit que le Virus est garanti d'être éradiquer à tout jamais dans trois mois, quatre mois, cinq mois, même six mois, je milite pour que tout le monde qui peut reste isolé jusque-là (avec accès gratuit à des psychologues en télé-travail).
On ne parle pas d'un retour à la normale du jour au lendemain nul part au Québec mais, c'est entièrement possible que certains gens traite la chose de cette façon, comme si c'était terminé pour la COVID-19. On parle d'un retour avec des mesures adaptés pour réduire le risque de façon significative.
Mais, là, s'il faut commencer à se surprotéger de la bêtise humaine, aussi bien de ne pas vivre en société.
La force de l'être humain est sa capacité à s'adapter. Je pense que l'on s'approche même de se penchant supérieur reconnu chez la coquerelle (sp?).
Il faut aussi voir que la grande majorité des gens atteints de la COVID-19 ne développent même pas des symptômes sévères. La fille de 20 ans de la coiffeuse de ma mère travail dans un CHSLD. Elle a contracté le Virus et l'a transmis à sa mère qui est asthmatique.
La jeune n'a presque pas eu de symptômes et est retournée au travail après une période de quarantaine. La mère, beaucoup plus à risque de complications n'a eu que des symptômes de grippe légers.
De l'autre côté de la médaille, Georges Laraque, pourtant en grande forme (mais aussi asthmatique) en a arraché. Mais, même là, après avoir juré qu'il risquait d'être pris à l'hôpital jusqu'à un mois et qu'il en aurait pour très longtemps à s'en remettre, il a eu sa décharge de l'hôpital que quelques jours plus tard et le pronostique ne se rapproche pas des craintes initiales.
Oui, il y a des cas qui seront graves chez les personnes plus à risque. C'est pour cela qu'ils doivent agir et que l'on devra agir envers eux de façon prudente et responsable, tout en leur donnant le maximum de liberté possible. Entretemps, ça ne devrait pas empêcher une grande majorité autour d'eux de retourner au travail pour permettre de payer les programmes qui aideront les personnes plus à risque de survivre autant économiquement que de rester en santé.
C'est mon opinion et je maintiens qu'il faut décortiquer les chiffres plutôt que de mettre tout dans le même bateau pour mieux expliquer la gestion de risque en considération.
Après c'est un choix éclairé qu'il faudra faire en tant que société. Résumer une portion de nos activités avec des systèmes et procédures adaptés me semble pertinent.
Pis ça demeurera un choix personnel, jusqu'à temps que l'évolution de la situation pousse la collectivité à déterminer que le risque est plus que tolérable pour tout le monde sans précautions hors de l'ordinaire; vaccin, traitements, disparition spontanée du virus...
À bien noter que le confinement général avait pour but de ne pas surcharger le système de la santé afin de pouvoir traiter ceux atteint de la COVID-19 d'une façon égale au meilleur de nos capacités.
Le retour graduel est prévu pour maintenir l'accès aux médicaments, respirateurs, etc., pour limiter les taux de mortalité.
L'important pour moi est de ne pas se mettre en position fâcheuse où nous devrons choisir une vie au-delà d'une autre par manque de lits/places, d'équipement médicale ou de techniciens pour administrer les soins requis.
Pis, on fait des choix avec les connaissances de bord du moment et avec un bon jugement. Si dans quatre mois le virus disparaissait de lui-même et que nous avions déconfiné au préalable, avec 10,000 nouveaux cas directement liés au déconfinement, ainsi que 462 morts de plus dans ce segment des personnes atteintes par le virus, ça ne serait pas, selon moi, une bourde monstrueuse à pointer du doigt. Nul ne connaît l'avenir.
On peut attendre éternellement avant de prendre des décisions, pour emmagasiner toujours plus de données. Par contre, les craintes de prendre de mauvaises décisions ne se dissipent jamais complètement.
Même si on attendait jusqu'à la fin de notre vie, avec tout le recul, pour prendre la décision parfaite, ça ne fonctionnerait jamais en ce sens car la décision prise engendre toujours de nouveaux vecteurs qui affectent immanquablement l'évolution d'une situation.
Je ne tente même pas de convaincre qui que ce soit car c'est évident que cet exercise serait une peine perdue pour ceux qui ne sont pas du même avis. Je fais juste présenter mon point de vue dans un contexte pertinemment émotif.
À vous d'en faire ce que vous voulez.
Bonne santé à tous.