Il faut s'entendre, ces chiffres mondiaux sont pipés vers le moins grave sur toute la ligne.
Des pays comme le Mexique sembles avoir rapporté qu'un tiers des cas connus. Ils ont mis à la porte des scientifiques qui sonnaient l'alarme en ce sens.
Certains présidents de pays (en Afrique) mettent en question les tests et font des campagnes de salissage contre leurs propres scientifiques pour marginaliser ou minimiser les résultats négatifs.
Certains pays ne comptent pas les morts qui ne se constatent pas dans les hôpitaux chez des gens officiellement testés pour le COVID (certains États aux États-Unis, où l'on trouve des morts à la centaine par jour chez des gens trop pauvres pour avoir accès aux hôpitaux).
Des pays du tiers monde n'ont même pas de recensement ou de suivi adéquat des populations. Comment tenir compte d'un nombre réaliste de décès liés au COVID?
C'est certain que les pays qui ont plus de moyens et plus de rigueur seront pire que ceux qui, pour une raison mal placée, tentent de mieux paraître en camouflant la réalité.
Il n'y pas assez de tests partout à travers la planète pour certifier le lien avec la COVID de tous les morts et, pour certains pays, les coûts sont prohibitifs.
Quand un pays, un état ou une province utilise le lien quelconque d'un résident décédé avec un patient diagnostiqué avec le COVID, c'est certain que les résultats de décès liés à la COVID seront plus élevés qu'ailleurs. Même là, il y aura des cas de morts liées à la COVID qui ne seront pas recensés mais, c'est plus honnête et transparent comme suivi de la situation, selon moi.
Comme mentionné par le Docteur Arruda et plusieurs autres scientifiques, c'est après la crise que le taux de mortalité au-delà des moyennes habituelles risquera de nous donner un portrait plus approximatif des décès vraiment reliés à la COVID, plus ou moins un facteur de variance établi.
C'est pour cela que les meilleurs et les pires, en ce moment, ne me touchent même pas. Ces chiffres, présentement, servent d'armes politiques pour plusieurs chefs d'états qui, eux, auront assurément accès aux meilleurs soins s'ils contractent la maladie.
Mais, même là, c'est un coup de dés pour plusieurs d'entre eux qui sont déjà dans une tranche d'âge plus à risque d'avoir les complications sévères reliés au virus.
Même le premier ministre en Angleterre, 55 ans, est venu près d'y laisser sa peau. À un moment donné, c'était 50/50 selon les médecins...