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Les chroniques du geek / Petit jeu : Énigme #9
« on: 31 May, 2020 19:39 »
Je viens en deux options : Crémeuse ou traditionnelle
Je ne suis jamais seul
Et je les dominerai tous sur le terrain
Mon tout ne ferait probablement pas peur au grand schtroumpf

Ça va être tough, mais vue que j’ai été off durant un bout, pourquoi ne pas y aller avec un difficile ?

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Version complète : https://www.toutsurlehockey.com/44534/manchettes/tslh/MTL/2020-05-30/a-quoi-sattendre-du-meilleur-espoir-a-la-defense-du-canadien-lan-prochain/

À quoi s'attendre du meilleur espoir à la défense du Canadien l'an prochain ?

Avec l'avalanche d'articles sur la vie privée du défenseur du Canadien, Alexander Romanov, je me suis dit qu'il était temps de l'impliquer de nouveau dans des discussions hockey. Ainsi, je n'évoquerai pas ses fiançailles ou les animaux de compagnie de sa future, mais bel et bien ce qui nous intéresse réellement, c'est-à-dire ce que le Russe fait sur la glace.

Je n'ai probablement pas besoin de vous résumer la situation actuelle du jeune, mais voilà un petit rappel. Comme il a signé son contrat d'entrée avec le Canadien durant la pause occasionnée par la COVID-19, la LNH essaie d'empêcher que lui et d'autres espoirs dans cette position fassent leur début durant les prochaines séries éliminatoires. Des négociations sont présentement en cours entre la LNH et l'association des joueurs afin d'en venir à une entente sur leur éligibilité à jouer d'ici la fin de la saison. L'agent du jeune est sûr qu'il fera son entrée durant la ronde préliminaire (« play-in »), mais seul le temps nous le dira.

Toutsurlehockey.com
@Toutsurlehockey
Quand Bob McKenzie, Darren Dreger et Pierre LeBrun discutent de Romanov, Lafrenière et autres https://www.toutsurlehockey.com/u/gssw/  #NHL #LNH #hockey #tslh

Parlons hockey

Si on met de côté tout l'aspect paperasse et qu'on se concentre sur les habilités du jeune, à quoi doit-on s'attendre de lui lors de sa première saison l'an prochain ? Nous devinons qu'il aura toutes les chances du monde de se faire valoir en raison de la faiblesse du côté gauche de la défensive du Canadien. Tout comme Nick Suzuki cette année, je m'attends à ce que le Russe soit protégé en début de saison sur la troisième paire, pour ensuite monter les échelons en fonction de la qualité de son jeu et des blessures. Toutefois, précisément, quelle sera la qualité de son jeu ? Y a-t-il un moyen de le prédire.

Peu de joueurs dans sa position

Alors, j'ai regardé les 10 dernières années et j'ai essayé d'identifier des jeunes dans la même situation que lui afin de comparer. Quelle est la situation d'Alexander Romanov ? Premièrement, c'est un jeune défenseur russe qui débutera sa saison recrue à 20 ans. Ceci est fait deux ans après le repêchage après avoir joué 2 ans complets dans la KHL à 18 ans et 19 ans.

C'est assez précis comme paramètres et je me suis rendu compte que seulement un joueur remplit les mêmes que lui, c'est-à-dire Dmitry Orlov des Capitals de Washington (voir l'image ci-dessous). En effet, la plupart des jeunes défenseurs russes arrivant de la KHL et débutant leur carrière dans la LNH au cours des 10 dernières années l'ont fait un peu plus tard (entre 22 et 26 ans). Ceux qui l'ont fait de 19 à 21 ans (Mikhail Sergachev, Ivan Provorov, Nikita Zadorov, Slava Voynov et Alexey Marchenko) ne provenaient pas de la KHL, mais bien de la CHL ou la LAH.

Ce qui m'interpelle le plus est le fait le Russe ayant la situation la plus semblable à Romanov est Dmitry Orlov. En effet, ce défenseur est l'un des joueurs que les experts ou observateurs utilisent le plus pour comparer le style de jeu du jeune à un arrière de la LNH. Je crois que la comparaison est très juste et qu'il est le seul a qui on peut comparer Romanov dans la liste. Orlov n'a pas fait la LNH a temps plein d'entrée de jeu. Si on regarde sa feuille de route, il a fait ses débuts dans la LNH en 2011-2012, mais avait joué la fin de la saison 2010-2011 dans la LAH (19 matchs). Jusqu'en 2015, le défenseur des Capitals a fait la navette entre la LNH et LAH (en 2014 et 2015, il a manqué la saison).

Avant de faire l'équipe à temps plein, Orlov jouait un rôle de profondeur dans l'alignement jusqu'à ce qu'il soit prêt à prendre plus de minutes. Cette stratégie a payé, car il est passé d'une production d'environ 15 points à une de 30 points. Son jeu est complet et physique, alors qu'on le retrouve en toutes situations sur la glace. L'arrière a la confiance de ses entraîneurs et de ses coéquipiers grâce au niveau de responsabilité qu'il déploie.

Le CH ne peut pas se permettre de rater son développement

J'espère sincèrement que ce sera le chemin utilisé par le Canadien. Alexander Romanov a avoué qu'il était prêt à jouer dans la LAH si le Canadien le désire. On sait donc que l'espoir possède la bonne attitude. Avec la possibilité de jouer dans les prochaines séries, le Russe pourrait s'accoutumer à la LNH (pour quelques matchs) avant de faire le saut dès l'an prochain. La LAH demeure même une possibilité en septembre si la saison reprend. Ce serait le meilleur des scénarios à mes yeux pour le préparer à la saison 2020-2021 dans la LNH en janvier. Concernant l’impact qu’il aura l’an prochain, je m’attends à une quinzaine de points avec des présences de plus en plus fréquentes en désavantage numérique à mesure que la saison avance. On va le voir physique dans les coins de patinoire et devant le filet, mais sa vitesse ne sera pas un facteur dès le début. Romanov va devoir s’accoutumer au jeu de la LNH sur les petites patinoires avant de vraiment être capable d’exploiter la puissance qu’il peut déployer avec ses jambes. Quand ce sera fait, c’est là qu’on pourra vraiment évaluer son impact dans la formation.

Je ne crois pas qu'il fera la navette entre les ligues mineure et majeure en raison du manque en défensive du Canadien. Néanmoins, je pense qu'il saura se débrouiller et que Claude Julien va l'utiliser à l'image de Nick Suzuki, c'est-à-dire adéquatement (la plupart du temps). J'espère juste que l’entraîneur-chef ne le jettera pas sur la place publique comme il l'a fait pour le centre. Je vous ai laissé les autres défenseurs dans l'image ci-dessus afin que vous voyiez à quel point il n'y a pas beaucoup de défenseurs russes de 20 ans (provenant de la KHL) qui font leurs débuts dans la LNH. Je ne dis pas qu'Alexander Romanov est un sauveur ou un joueur d'exception, mais le CH a un bon « kid » entre les mains et on peut croire qu'il deviendra un des bons coups de l'organisation avec le recul.

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Article complet avec graphiques

https://www.toutsurlehockey.com/44527/manchettes/tslh/REP/2020-05-29/est-ce-que-les-colleges-americains-sont-surestimes/

La suite d’une analyse

Au cours de la semaine passée, je vous avais partagé deux analyses qui m’avaient été inspirées d’une série de «Tweets » produits par Jokke Nevalainen de Dobberprospects.com. Ce dernier a prouvé, avec des données de repêchage de 2010 à 2017, que de plus en plus d’Européens sont repêchés par des formations de la ligue nationale. Les questionnements que m’ont inspirés ses conclusions concernent le taux de succès de cette modification de tendance. Est-ce que de repêcher plus d’espoirs venant du vieux continent en vaut la peine pour le futur des franchises.

Des conclusions intéressantes

Si on repasse rapidement mes conclusions jusqu’à présent on remarque que le taux de succès, c’est-à-dire les chances qu’un jeune repêché joue au moins un match dans la LNH, sont d’environ 50 % pour les ligues européennes. Certains circuits sont moins productifs que d’autres, tandis que la Liiga en Finlande affiche une réussite de 60 % de 2010 à 2015.

Du côté du Canada, on note, tel que Jokke l’avait démontré, une diminution du nombre de jeunes qui sont sélectionnés de ses ligues juniors. Pour le taux de succès, ça tourne autour de 50 % de 2010 à 2015. On a remarqué une légère réduction, mais elle n’est pas significative. C’est la ligue junior de l’Ontario qui présente le plus de succès avec 59 %.

Les États-Unis sous-estimés ?

Aujourd’hui, c’est du côté des États-Unis que nous allons nous pencher. Je couvre deux ligues ici. La USHL et toutes les ligues « Highschool » que j’ai incluses dans la même catégorie. Je vous rappelle que la base de données que je me suis construite comprend 2010 à 2019 pour le nombre de joueurs sélectionnés dans les repêchages amateurs de la LNH et de 2010 à 2017 pour le taux de succès.

Pour être considéré comme étant un succès, un joueur doit avoir été repêché par une équipe de la LNH et avoir joué au moins un match dans la grande ligue. C’est le seul critère que j’ai mis, car mettre des barèmes de matchs serait injuste pour les années plus récentes.
J’espère que les résultats que je vous expose seront piquer votre intérêt.

« Highschool »

Le graphique 1 nous montre que le nombre de jeunes venant des collèges américains est loin d’être en régression de 2010 à 2019. C’est tout le contraire qui se produit. De 2013 à 2016, on voit des années un peu faibles, mais depuis ce temps, le nombre ne fait qu’augmenter. Généralement, c’est 30 jeunes qui proviennent de ces circuits. Pour le taux de succès, il est en régression depuis 2011, passant de 55 % en 2011 à 34 % en 2015 et 9 % en 2017 (graphique 2).

USHL

Le nombre d’espoirs provenant de l’USHL est assez stable depuis 2010 (graphique 1). Les meilleures années ont été de 2013 à 2016 et depuis ce temps les choses se revenu à la normale avec autour de 25 joueurs par année. En regardant le taux de succès, c’est en régression depuis 2011, tout comme les collèges américains. Il passe de 76 % à 20 % de 2011 à 2017 (graphique 2).

Conclusion

Contrairement à ce qu’on a pu remarquer du côté du Canada, on a vu que pour les États-Unis, le nombre de jeunes n’a pas régressé au travers des années, loin de là. Le truc qui est intéressant est au niveau des années 2013 à 2016. Dans cette période de temps, les « Highschools » ont connu de mauvaises années, alors que l’USHL a connu ses meilleures. Le nombre de joueurs qui augmente est probablement dû au fait que les équipes ont un nombre limité de contrats dans leur organisation (50 contrats). Comme c’est connu, pour un jeune repêché des ligues juniors canadiennes, une équipe a 2 ans pour le signer avant de perdre ses droits. Pour l’Europe, c’est 3 ans et, pour les ligues des États-Unis, c’est 4 ans. Ça amène un préjugé positif envers les espoirs américains surtout pour les organisations qui repêchent beaucoup de joueurs par repêchage. Je m’attends à voir le Canadien piger beaucoup au pays de l’oncle Sam cette année en raison de cela.

Pour le taux de succès, c’est en constante régression depuis 2010. Je crois que c’est en raison du 4 ans de répit pour signer les joueurs. On peut croire que ce laps de temps permet aux formations de laisser leurs jeunes progresser plus longtemps dans les mineurs. Ce sont des ligues qui comprennent de nombreux « late bloomers ». Ils peuvent prendre 5 ou 6 ans avant de jouer leurs premiers matchs dans la LNH. Si on enlève de 2014 à 2017, le taux est au-dessus de 50 % pour l’USHL et d’environ 40 % pour les collèges. C’est tiré par les cheveux un peu comme explications, mais si vous êtes inspirés, partagez vos impressions avec moi. Peut-être qu’il ne s’agit pas d’une bonne option tout simplement. Néanmoins, même s’il y a une régression, l’USHL est très performante de 2010 à 2015 avec un taux moyen de 60 % (pour les « Highschools » c’est 38 %). Je vous mets un graphique du taux de succès moyen des deux ligues étudiées afin que vous ayez une vision de la réduction moyenne du taux de succès des États-Unis. De 2010 à 2015, c’est toujours au-dessus de 40 % et de 2010 à 2012, c’était plus de 50 % (jusqu’à 64 %).

Pour répondre à la question de mon titre, je ne pense pas que ligues américaines sont surestimées et je crois même qu’on n’a pas fini de les voir devenir une option pour les équipes de la LNH. Ce sera probablement au détriment des ligues canadiennes et ce sera ce qu’on va évaluer pour le prochain texte

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Liste de liens vers mes articles pour avoir accès plus facilement.

Martin Chromiak
https://www.toutsurlehockey.com/44248/manchettes/tslh/REP/2020-04-09/sous-le-radar---repechage-2020--martin-chromiak-une-arrivee-en-amerique-qui-aura-porte-fruit/

Thomas Bordeleau
https://www.toutsurlehockey.com/44235/manchettes/tslh/REP/2020-04-07/sous-le-radar---repechage-2020--thomas-bordeleau--est-ce-que-le-fils-depassera-le-pere/

Tyson Foerster
https://www.toutsurlehockey.com/44243/manchettes/tslh/REP/2020-04-08/sous-le-radar---repechage-2020--tyson-foerster-un-joueur-comme-on-les-aimait/

Tyler Kleven
https://www.toutsurlehockey.com/44220/manchettes/tslh/REP/2020-04-03/sous-le-radar---repechage-2020--tyler-kleven-la-fiabilite-au-rendez-vous/

Justin Sourdif
https://www.toutsurlehockey.com/44206/manchettes/tslh/REP/2020-04-01/sous-le-radar---repechage-2020--justin-sourdif-un-centre-dutilite-avec-une-touche-offensive/

Eemil Viro
https://www.toutsurlehockey.com/44200/manchettes/tslh/REP/2020-03-31/sous-le-radar---repechage-2020--eemil-viro-un-finlandais-au-lieu-de-quebecois-en-deuxieme-ronde/

Ridly Greig
https://www.toutsurlehockey.com/44193/manchettes/tslh/REP/2020-03-30/sous-le-radar---repechage-2020--ridly-greig-un-futur-favori-de-la-foule/

Brendon Brisson
https://www.toutsurlehockey.com/44172/manchettes/tslh/REP/2020-03-27/sous-le-radar---repechage-2020--brendon-brisson-sinspirer-des-plus-grands/

Shakir Mukhamadullin
https://www.toutsurlehockey.com/44165/manchettes/tslh/REP/2020-03-26/sous-le-radar---repechage-2020--shakir-mukhamadullin-le-locomotive-russe/

Topi Niemela
https://www.toutsurlehockey.com/44156/manchettes/tslh/REP/2020-03-25/sous-le-radar---repechage-2020--topi-niemela-un-potentiel-qui-sommeille-en-deuxieme-ronde/

Luke Tuch
https://www.toutsurlehockey.com/44150/manchettes/tslh/REP/2020-03-24/sous-le-radar---repechage-2020--luke-tuch-vous-aimez-laine--vous-allez-aimer-le-cadet/

Lukas Reichel
https://www.toutsurlehockey.com/44145/manchettes/tslh/REP/2020-03-23/sous-le-radar---repechage-2020--lukas-reichel-un-autre-allemand-en-premiere-ronde/

Jake Neighbours
https://www.toutsurlehockey.com/44125/manchettes/tslh/REP/2020-03-20/sous-le-radar---repechage-2020--jake-neighbours-prototype-parfait-de-lattaquant-de-puissance/

Carter Savoie
https://www.toutsurlehockey.com/44117/manchettes/tslh/REP/2020-03-19/sous-le-radar---repechage-2020--carter-savoie-un-but-par-match-mais-dans-le-junior-a/

Kasper Simontaival
https://www.toutsurlehockey.com/44112/manchettes/tslh/REP/2020-03-18/sous-le-radar---repechage-2020--kasper-simontaival-menace-offensive-finlandaise/

William Villeneuve
https://www.toutsurlehockey.com/44106/manchettes/tslh/REP/2020-03-17/sous-le-radar---repechage-2020--william-villeneuve-le-defenseur-quon-ne-doit-pas-echapper/

Yan Kuznetsov
https://www.toutsurlehockey.com/44104/manchettes/tslh/REP/2020-03-16/sous-le-radar---repechage-2020--yan-kuznetsov-comme-dirait-lautre--cest-un-gros-bonhomme/

Alexander Pashin
https://www.toutsurlehockey.com/44087/manchettes/tslh/REP/2020-03-13/sous-le-radar---repechage-2020--alexander-pashin-un-coup-de-coeur-personnel/

Samuel Knazko
https://www.toutsurlehockey.com/44081/manchettes/tslh/REP/2020-03-12/sous-le-radar---repechage-2020--samuel-knazko--un-defenseur-mobile-a-caractere-offensif-pour-la-deuxieme-ronde-ca-vous-tente/

Antonio Stranges
https://www.toutsurlehockey.com/44071/manchettes/tslh/REP/2020-03-11/sous-le-radar---repechage-2020--antonio-stranges-une-technique-de-patin-hors-du-commun-mais-un-potentiel-elite/

Jean-Luc Foudy
https://www.toutsurlehockey.com/44062/manchettes/tslh/REP/2020-03-10/sous-le-radar---repechage-2020--jean-luc-foudy-rapidite-elite-sans-plus/

Roni Hirvonen
https://www.toutsurlehockey.com/44052/manchettes/tslh/REP/2020-03-09/sous-le-radar---repechage-2020--roni-hirvonen/

Vasili Ponomaryov
https://www.toutsurlehockey.com/44038/manchettes/tslh/REP/2020-03-06/sous-le-radar---repechage-2020--vasili-ponomaryov-le-mustang-russe-de-shawi/

Helge Grans
https://www.toutsurlehockey.com/44031/manchettes/tslh/REP/2020-03-05/sous-le-radar---repechage-2020--helge-grans-un-choix-potentiel-en-2e-ronde-pour-le-ch/

Ty Smilanic
https://www.toutsurlehockey.com/44024/manchettes/tslh/REP/2020-03-04/sous-le-radar---repechage-2020--ty-smilanic-un-marqueur-responsable/

John-Jason Peterka
https://www.toutsurlehockey.com/44010/manchettes/tslh/REP/2020-03-03/sous-le-radar---repechage-2020--john-jason-peterka-la-rapidite-et-le-talent-avant-tout/

Jack Quinn
https://www.toutsurlehockey.com/43988/manchettes/tslh/REP/2020-02-28/sous-le-radar---repechage-2020--jack-quinn-las-marqueur/

Emil Andrae
https://www.toutsurlehockey.com/44004/manchettes/tslh/REP/2020-03-02/sous-le-radar---repechage-2020--emil-andrae-defenseur-au-potentiel-offensif-illimite/

Mock draft top 1 à 10
https://www.toutsurlehockey.com/43987/manchettes/tslh/REP/2020-02-28/repechage-simule---fevrier-2020--rangs-1-a-10/

Mock draft top 11 à 20
https://www.toutsurlehockey.com/43980/manchettes/tslh/REP/2020-02-27/repechage-simule---fevrier-2020--rangs-11-a-20/

Mock draft top 21 à 31
https://www.toutsurlehockey.com/43971/manchettes/tslh/REP/2020-02-26/repechage-simule---fevrier-2020--rangs-21-a-31/

Seth Jarvis
https://www.toutsurlehockey.com/43973/manchettes/tslh/REP/2020-02-26/sous-le-radar---repechage-2020--seth-jarvis-du-talent-a-letat-pur/

Jake Sanderson
https://www.toutsurlehockey.com/43969/manchettes/tslh/REP/2020-02-25/sous-le-radar---repechage-2020--jake-sanderson-tel-pere-tel-fils/

Yaroslav Askarov
https://www.toutsurlehockey.com/43929/manchettes/tslh/REP/2020-02-24/sous-le-radar---repechage-2020--yaroslav-askarov-le-meilleur-depuis-carey-price/

Zion Nybeck
https://www.toutsurlehockey.com/43901/manchettes/tslh/REP/2020-02-21/sous-le-radar---repechage-2020--zion-nybeck-le-bulldog-suedois/

William Wallinder
https://www.toutsurlehockey.com/43890/manchettes/tslh/REP/2020-02-20/sous-le-radar---repechage-2020--william-wallinder-un-defenseur-gaucher-mobile-de-64-ca-vous-tente/

Lukas Cormier
https://www.toutsurlehockey.com/43873/manchettes/tslh/REP/2020-02-19/sous-le-radar---repechage-2020--lukas-cormier-une-cible-evidente-pour-le-canadien/

Justin Barron
https://www.toutsurlehockey.com/43850/manchettes/tslh/REP/2020-02-17/sous-le-radar---repechage-2020--justin-barron/

Kaiden Guhle
https://www.toutsurlehockey.com/43824/manchettes/tslh/REP/2020-02-14/sous-le-radar---repechage-2020--kaiden-guhle/

Jacob Perreault
https://www.toutsurlehockey.com/43812/manchettes/tslh/REP/2020-02-13/sous-le-radar---repechage-2020--jacob-perreault/

Rodion Amirov
https://www.toutsurlehockey.com/43798/manchettes/tslh/REP/2020-02-12/sous-le-repechage---repechage-2020--rodion-amirov/

Noel Gunler
https://www.toutsurlehockey.com/43787/manchettes/tslh/REP/2020-02-11/sous-le-radar---repechage-2020--noel-gunler/

Mavrik Bourque
https://www.toutsurlehockey.com/43776/manchettes/tslh/REP/2020-02-10/sous-le-radar---repechage-2020--mavrik-bourque/

Hendrix Lapierre
https://www.toutsurlehockey.com/43760/manchettes/tslh/REP/2020-02-07/sous-le-radar---repechage-2020--hendrix-lapierre/

Jeremie Poirier
https://www.toutsurlehockey.com/43743/manchettes/tslh/REP/2020-02-05/sous-le-radar---repechage-2020--jeremie-poirier/

Connor Zary
https://www.toutsurlehockey.com/43735/manchettes/tslh/REP/2020-02-04/sous-le-radar---repechage-2020--connor-zary/

Jan Mysak
https://www.toutsurlehockey.com/43733/manchettes/tslh/REP/2020-02-03/sous-le-radar---repechage-2020--jan-mysak/

Braden Schneider
https://www.toutsurlehockey.com/43724/manchettes/tslh/REP/2020-02-02/sous-le-radar---repechage-2020--braden-schneider/

Dawson Mercer
https://www.toutsurlehockey.com/43709/manchettes/tslh/REP/2020-01-31/sous-le-radar---repechage-2020--dawson-mercer/

Dylan Holloway
https://www.toutsurlehockey.com/43693/manchettes/tslh/REP/2020-01-30/sous-le-radar---repechage-2020--dylan-holloway/

Marco Rossi
https://www.toutsurlehockey.com/43687/manchettes/tslh/REP/2020-01-29/sous-le-radar---repechage-2020--marco-rossi/

Anton Lundell
https://www.toutsurlehockey.com/43677/manchettes/tslh/REP/2020-01-28/sous-le-radar---repechage-2020--anton-lundell/

Cole Perfetti
https://www.toutsurlehockey.com/43670/manchettes/tslh/REP/2020-01-27/sous-le-radar---repechage-2020--cole-perfetti/

Alexander Holtz
https://www.toutsurlehockey.com/43664/manchettes/tslh/REP/2020-01-26/sous-le-radar---repechage-2020--alexander-holtz/

Jamie Drysdale
https://www.toutsurlehockey.com/43653/manchettes/tslh/REP/2020-01-24/sous-le-radar---repechage-2020--jamie-drysdale/

Tim Stutzle
https://www.toutsurlehockey.com/43642/manchettes/tslh/REP/2020-01-22/sous-le-radar---repechage-2020--tim-stutzle/

Lucas Raymond
https://www.toutsurlehockey.com/43635/manchettes/tslh/REP/2020-01-21/sous-le-radar---repechage-2020--lucas-raymond/

Quinton Byfield
https://www.toutsurlehockey.com/43632/manchettes/tslh/REP/2020-01-20/sous-le-radar---repechage-2020--quinton-byfield/

Alexis Lafrenière
https://www.toutsurlehockey.com/43628/manchettes/tslh/REP/2020-01-19/sous-le-radar---repechage-2020--alexis-lafreniere/

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Version complète : https://www.toutsurlehockey.com/44104/manchettes/tslh/REP/2020-03-16/sous-le-radar---repechage-2020--yan-kuznetsov-comme-dirait-lautre--cest-un-gros-bonhomme/

Un gros bonhomme

C’est Benoît Brunet qui va aimer le plus ce joueur, c’est un gros bonhomme, mais vraiment. Un russe qui joue en Amérique depuis 2 ans déjà. Il n’est pas un joueur violent, mais Kuznetsov sait parfaitement utiliser son physique à son avantage. Le défenseur joue dur et se déplace très bien ce qui fait qu’il peut être très dangereux de ne pas le garder à l’œil. Son bureau se situe dans son territoire. Il le défend avec une grande efficacité et n’a pas de misère à déconstruire les jeux de l’adversaire. On ne peut pas dire que le Russe possède une vision du tonnerre, mais en défensive, il est drôlement intelligent. Le gaucher est excellent pour séparer son joueur de la rondelle et pour protéger le devant du filet. Il est comme une tour de défense, il voit tout et dirige bien ses coéquipiers en étant volubile. Je dénote une fragrance de leadership chez lui qui me plait bien. Sa première passe n’est pas mauvaise et il est capable de transporter la rondelle, mais je ne dirais pas que c’est l’une de ses forces. Kuznetsov le sait et c’est bien, car il ne se gêne pas pour exploiter les forces de ses coéquipiers.

Pauvre offensivement

Kuznetsov n’a pas beaucoup d’offensive dans son jeu. Il possède un tir lourd, mais ne jouera jamais en avantage numérique avec récurrence. Il manque d’initiative et de confiance. Sous pression et avec le disque, il a tendance à forcer le jeu et à faire des erreurs. L’arrière de 6 pieds 3 pouces préfère les jeux simples et efficaces. C’est bien, mais ça veut dire que même au niveau actuel, il n’a pas beaucoup d’offensive. Ça m’étonnerait beaucoup qu’il développe tout bonnement un talent pour la zone adverse, mais sait-on jamais. Le physique et la force sont là. Ses mains ne sont pas en béton, mais je ne dirais pas qu’il contrôle la rondelle à la perfection. Il pourrait jouer un rôle dans un top 6, mais j’ai de la difficulté de voir un joueur aussi peu offensif devenir un top 4.

La journée du repêchage

Au repêchage, je le vois en deuxième ou troisième ronde. Je sais que plusieurs le voient fin de la première, mais c’est en raison de son gabarit et de son jeu mature. Je ne gaspillerais jamais un premier choix sur un joueur aussi terne. Même un deuxième choix j’aurais de la misère. Pour le CH, en troisième ronde il m’intéresse, mais avant ça, du tout.

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Les chroniques du geek / L'OHL toujours aussi dominante
« on: 21 May, 2020 08:32 »
https://www.toutsurlehockey.com/44486/manchettes/tslh/REP/2020-05-21/la-ligue-de-hockey-de-lontario-est-le-meilleur-bassin-pour-la-lnh-au-canada/

Voir les graphique sur le lien ci-dessus.

La ligue de hockey de l'Ontario est le meilleur bassin pour la LNH au Canada

L’Europe, bassin important du hockey

Dernièrement, je vous avais présenté une analyse du taux de succès des ligues européennes de hockey à produire des joueurs de la LNH. À l’instar de l’analyse de Jokke Nevalainen du site Dobberprospects.com, on a remarqué que de plus en plus de jeunes issues de ces circuits sont sélectionnées par les équipes de la LNH depuis 2010. Suite à ce constat, je me suis demandé si le jeu en valait la chandelle pour les formations du circuit Bettman, c’est-à-dire, est-ce qu’en choisissant plus d’Européens vous avez plus de chances d’en faire des joueurs atteignant la LNH ? Les résultats ont démontré que de 2010 à 2015, les chances étaient environ de 50 %.

Le Canada, toujours aussi dominant ?

Maintenant que l’Europe a été traitée, nous allons nous attarder au Canada. Cette analyse comprendra donc la LHJMQ, l’OHL, la WHL et toutes les ligues juniors A comme l’AJHL ou la BCHL. Je vous rappelle que la base donnée que je me suis construite inclus 2010 à 2019 pour le nombre de joueurs sélection dans les repêchages amateurs de la LNH. Pour le taux de succès d’atteindre la LNH, j’ai utilisé de 2010 à 2017.

Pour être considéré comme étant un succès, un joueur doit avoir été repêché par une équipe de la LNH et avoir joué au moins un match dans la LNH, peu importe l’équipe. C’est simple comme critère, mais mettre des barèmes de matchs serait injuste pour les années plus récentes. Toutes les ligues juniors A ont été cumulées dans la même catégorie.

En espérant que les résultats soient clairs et qu’ils vous intéressent encore une fois et que plusieurs discussions écloront de votre lecture.

OHL

Ce n’est pas difficile de voir à quel point l’OHL est une source de jeunes pour la LNH. Les équipes y recrutent de nombreux espoirs et c’est bien rare de voir une mauvaise année. Généralement, 40 jeunes de cette ligue voient leur nom être appelé par séance (graphique 1). Les années 2013 ainsi que 2015 n’avaient pas été des années incroyables et on note une tendance à la baisse depuis les deux dernières années. En regardant le taux de succès au travers de la dernière décennie, on remarque que 2011 a été exceptionnel pour l’Ontario. C’est 76 % de taux de réussite sur 46 joueurs sélectionnés au total. Généralement, le taux oscille entre 55 et 60 % ce qui est énorme pour une ligue où l’on repêche autant de jeunes. Pour 2016 et 2017, une large baisse se fait remarquer (graphique 2).

WHL

Cette ligue est une bonne productrice de joueurs également pour le Canada. En moyenne, de 2010 à 2017, ce sont 34 joueurs par année qui proviennent de là (graphique 1). Tout comme l’OHL, on note une diminution dans les deux dernières séances. Reconnu pour être une ligue défensive formant de bons défenseurs et des joueurs responsables, le taux de succès de la WHL est d’environ 46 % en moyenne. Contrairement aux autres ligues canadiennes, 2016 et 2017 contiennent déjà d’excellents résultats (graphique 2).

LHJMQ

Les Québécois défendent bec et ongles leur ligue junior majeure et avec raison. Depuis 2010, c’est en moyenne 21 individus qui sont repêchés (graphique 1). Contrairement à l’OHL et la WHL, on ne note pas de diminution notable dans les deux dernières années. Concernant le taux de réussite des joueurs repêchés à atteindre la LNH, un phénomène intéressant semble se produire. Les chiffres varient énormément d’une année à l’autre passant d’environ 30 % les années paires à plus de 55 % les années impaires. En excluant 2016 et 2017, le taux de succès moyen est de 43 % (graphique 2).

Junior A canadien

Bonnes quatrièmes, les ligues de junior A ne sont pas à ignorer, car en les comparant aux pays d’Europe de mon dernier texte, seulement la Finlande, la Suède et la Russie présentent plus de joueurs repêchés (graphique 1). À l’instar du circuit Courteau, on ne voit pas de baisse significative en 2018 et 2019 et le taux de succès varie beaucoup chaque année donnant en moyenne 35 % (graphique 2).

Conclusion

À l’instar de ce qu’avançait Jokke Nevalainen, on remarque que le nombre de jeunes repêchés des ligues juniors canadiennes baisse graduellement dans la dernière décennie. En effet, 120 avaient vu leur nom prononcé en 2010 alors que 83 l’ont été en 2019. Avec l’augmentation que l’on observe pour les ligues européennes, le lien n’est pas difficile à faire.

Maintenant, pour le taux de succès moyen au Canada, on note une légère descente dans le temps (graphique 3). Toutefois, elle n’est pas significative et le taux moyen demeure assez stable de 2010 à 2015 avec une moyenne oscillant autour de 50 %. Pour 2016 et 2017, comme l’Europe, on observe une chute drastique et probablement due au fait que ces deux années sont trop récentes pour les évaluer.

Sans trop de surprises, la ligue qui impacte le plus l’efficacité du Canada pour la LNH est l’OHL. C’est un taux (59 %) supérieur de plus de 10 % que les autres circuits du pays (35, 43 et 46 %). C’est assez énorme comme différence. Bien qu’on observe souvent des cycles de bons vers de moins bonnes années, on peut penser que cette ligue n’a pas terminé de nous fournir des jeunes de qualités.

Graphique 3 – Taux de succès moyen des ligues du Canada à produire des joueurs jouant dans la LNH

Le prochain texte concernera les ligues des États-Unis.

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Pour voir la version complète de l’analyse que j’ai fait, c’est ici : https://www.toutsurlehockey.com/44482/manchettes/tslh/REP/2020-05-19/repecher-en-finlande-serait-un-gage-de-succes/

Des constats intéressants
Dernièrement, Jokke Nevalainen de Dobberprospects.com a fait une analyse très intéressante concernant la provenance des joueurs repêchés par les formations de la LNH entre 2010 et 2017. Pour faire une histoire courte, le chroniqueur a prouvé que, durant cette période de temps, la proportion d’Européens sélectionnés durant les encans a augmenté significativement passant de 25,7 % en 2010 à 41,9 % en 2017.

Over the last 2 years, about 42% of draft picks have been used on Europeans. I'm curious to see if that number goes up this year. pic.twitter.com/2OOQUcQQem

— Jokke Nevalainen (@JokkeNevalainen) May 10, 2020


Une analyse qui suscite des questionnements

La LNH se diversifie et c’est réellement une bonne chose pour le produit sur la glace. Toutefois, suite à la lecture de ses « tweets » sur le sujet, je me suis demandé quelque chose. Est-ce que le résultat suit la tendance ? C’est-à-dire, durant cette période, comparativement aux ligues américaines, est-ce que celles européennes ont produit un pourcentage plus élevé de joueurs atteignant la LNH ?

Construction d’une base de données

Pour évaluer cela, je me suis construit une base de données couvrant tous les choix de 2010 à 2019. J’ai noté pour chacun la ligue dans laquelle les joueurs évoluaient à leur repêchage et leur nombre de matchs dans la LNH (seulement pour les joueurs de 2010 à 2017). Je ne me suis pas préoccupé des circuits dans lesquelles les espoirs ont joué après leur repêchage, car ce n’est pas un article concernant le développement (mais ce serait vraiment intéressant).

Des critères à respecter

Ensuite, je ne me suis pas mis de barrière de matchs. Je me suis dit, si tu as réussi à jouer une partie dans la LNH, tu es un succès comparé à beaucoup d’autres. Ça m’a simplifié la tâche et les chiffres n’en sont pas moins intéressants. J’ai regroupé plusieurs ligues ensemble. Les collèges américains ont tous été inclus dans la même catégorie, tout comme le Junior A canadien. La SHL avec les ligues inférieures de Suède sont toutes dans la même catégorie et c’est la même chose pour les pays principaux (Finlande et Russie). J’ai regroupé quelques pays comme l’Allemagne, la Suisse, la République tchèque, la France et la Slovaquie, car le nombre de joueurs qui ont été repêchés en évoluant dans ces pays est minime.

Je vais vous partager mes résultats en espérant que je sois clair et que les conclusions vous intéressent. Je vais séparer l’analyse en plusieurs textes (Europe, Canadien et États-Unis¬) pour finir avec le comparatif entre les deux continents, car tout mettre ensemble serait trop lourd.

Suède

La Suède a été de loin le pays d’Europe le plus sollicité par les formations de la LNH de 2010 à 2019. Sauf pour le repêchage de 2015, on voit plus de 20 à plus de 30 joueurs sélectionnés des ligues de ce pays (graphique 1). Pour le niveau de succès, de 2010 à 2014, ç’a été plutôt stable avec un pourcentage de plus de 40 % jusqu’à 57 %, mais, depuis 2015, une proportion moins importante de jeunes atteignent la LNH (graphique 2).

Russie

Je ne m’étais jamais rendu compte du peu de jeunes qui sont repêchés en jouant dans les ligues de Russie. Ça me donne une bonne piste de réflexion pour comprendre pourquoi certains d’espoirs de ce pays, comme Andrei Svechnikov, choisissent de faire le saut en Amérique à leur année de repêchage. De 2015 à 2019, on voit une nette augmentation, alors c’est une bonne nouvelle pour la LNH, car historiquement, il s’agit d’une bonne ruche à talent (graphique 1). On peut penser que le préjugé envers les Russes commence à s’effacer. Pour le taux de succès des choix, c’est plutôt stable de 2010 à 2015 et très bas pour 2016 et 2017 (graphique 2).

Finlande

Au niveau de la Finlande, encore une fois, j’ai été grandement étonné du peu de jeunes qui ont joué leur année de repêchage dans les ligues de leur pays d’origine. Tout comme la Russie, on note une augmentation assez nette chaque année, mais surtout depuis 2015 (graphique 1). Au niveau du taux de succès, bien qu’on remarque une légère diminution dans le temps, il demeure assez haut de 2010 à 2015 (graphique 2).

Autre pays d'Europe

Pour les autres pays d’Europe, c’est quand même un nombre minime de joueurs qui y sont sélectionnés, mais dernièrement (2018 et 2019), le nombre est plus important (graphique 1). Pour le taux de succès, ça tourne en moyenne autour de 45 % (graphique 2).

Graphique 1 – Nombre de joueurs repêchés par année jouant dans les ligues européennes

(Voir sur le site)

Graphique 2 – Pourcentage du nombre de joueurs repêchés en jouant dans les ligues européens qui atteignent la LNH

(Voir sur le site)

Conclusion

J’aime voir que la LNH se diversifie en recrutant plus de joueurs dans les ligues d’Europe. On voit que ce n’est pas nécessairement que la Suède qui amène des joueurs, mais bien tous les pays. Je me suis amusé un peu avec les données et, pour votre information, Chicago (25) et Nashville (23) sont les équipes ayant sélectionné le plus de joueurs provenant des ligues d’Europe de 2010 à 2019. San Jose (10), Calgary (7) et Los Angeles (10) sont celles avec le moins de sélection, tandis que le Canadien en compte 14 (Las Vegas n’est pas considéré ici).

Pour le taux de succès des joueurs repêchés en Europe qui atteignent la LNH, on note une certaine stabilité entre 2010 à 2015 et une chute drastique après cela (graphique 3). L’adage veut qu’il faille 5 ans pour déterminer le succès d’un repêchage et je crois que ça ressort ici. Ainsi, il est un peu tôt pour évaluer 2016 et 2017. On gardera cela en tête pour les ligues de l’Amérique afin de confirmer que c’est bel et bien le cas.

Graphique 3 – Taux de succès moyen des ligues d’Europe à produire des joueurs jouant dans la LNH

(Voir sur le site)

La stabilité de l’Europe de 2010 à 2015 est dût en partie au taux assez incroyable de la Finlande durant cette période. Les joueurs qui sont repêchés lorsqu’ils évoluent dans les ligues de ce pays présentent 60 % de chances de jouer au moins un match dans la LNH. Pour les autres pays, c’est autour de 46 à 49 %.

Pour conclure, avec le taux de succès qui semble demeurer stable de 2010 à 2015, on peut comprendre l’intérêt grandissant des équipes de la LNH pour le vieux continent. Si le taux de succès demeure similaire malgré l’augmentation du nombre de joueurs provenant de ses ligues, le rapport Amérique/Europe sera de plus en plus près du 1 pour 1. Il serait intéressant de répéter cette analyse à chaque année. Ne pensez-vous pas ?

Le prochain texte concernera les ligues Canadiennes de hockey.

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Version complète : https://www.toutsurlehockey.com/44324/manchettes/tslh/REP/2020-04-22/duel-entre-joueurs---qui-prendriez-vous-entre-espoir-a-ou-espoir-b/
 
De ce temps-ci, nous voyons beaucoup d’analyses et de discussions sur le repêchage. Malgré le fait que nous ne savons pas encore l’ordre des équipes ou le moment que la séance aura lieu, c’est un sujet polarisant et tout le monde a son opinion sur le classement des joueurs. Ça fait plusieurs mois que je vous publie des textes sur les divers espoirs qui seront sélectionnés cet été. Vous pouvez donc imaginer à quel point j’aime ce genre de discussions. J’ai, moi aussi, plusieurs choses à dire sur tout ce qu’on voit sur la toile en ce moment et j’adore voir l’opinion des gens sur les différents joueurs ou sur qui les équipes devraient prendre. Récemment, je suis tombé sur une publication de Tony Ferrari de Dobberprospect.com qui m’a donné le goût d’adopter le concept pour engendrer des discussions avec nos lecteurs.

Ainsi, comme vous pouvez le voir, l’analyste y va d’un article avec un concept simple. Il compare deux espoirs de classement ainsi que de talent de même niveau et se donne le choix de choisir l’un ou l’autre des joueurs. Je veux donc partager ce type de duel ici. Je vais donc soumettre des joueurs éligibles au prochain repêchage qui sont de talent équivalent à mes yeux. Pas besoin de s’étendre en introduction pour expliquer le concept, c’est assez simple. J’espère que vous allez aimer et qu’on va avoir de beaux débats dans les commentaires. Si jamais vous aimez ce genre d’articles, il n’est pas écarter d’en faire plusieurs autres. Mes choix se font en fonction de mes connaissances et de ceux que je préfère et non en fonction des besoins du Canadien ou d’autres équipes.

Duel à saveur du Canadien : Alexander Holtz contre Cole Perfetti

Voilà, je ne pouvais pas passer à côté d’un duel qui implique des jeunes qui pourraient être disponibles pour le Canadien. Il est clair que le débat va se raffiner lorsque nous allons connaître l’ordre des équipes du top 15, mais rien ne nous empêche d’y aller de débats sur qui vous préférez entre ces deux joueurs. Notez bien que vous pouvez consulter le profil que j’ai écrit pour ces deux joueurs en cliquant sur leur nom.

À mes yeux, le top 6 est quasiment coulé dans le béton avec Alexis Lafrenière, Quinton Byfield, Tim Stutzle, Jamie Drysdale, Lucas Raymond et Marco Rossi. Oui, j’insère Raymond ici, car sa chute dans les listes n’est pas réellement justifiable en ce moment. Je ne m’étendrai pas trop sur ce débat, mais lorsqu’il est utilisé de la bonne façon avec du temps de jeu adéquat, ce jeune est une arme redoutable. Bref, pour les deux joueurs qui nous intéressent dans ce duel, je ne les vois pas dans le top 6. Ainsi, il y a de fortes chances qu’il soit disponible entre les choix 8 et 11 (plus 8 que 11 bien sûr). Ce sont deux attaquants dynamiques offensivement et très talentueux avec un flair marqué pour enfiler l’aiguille. Leur point le plus faible est la mobilité.

Pour Alexander Holtz, c’est un peu moins prononcé, mais le Suédois est moins complet que le Canadien. Ce qu’on aime bien de lui est que comme Ilya Kovalchuk, il peut changer l’allure d’un match grâce à une présence électrisante. Son tir sera redouté dans la LNH et c’est apprécié lorsqu’une compétence (arsenal et puissance de tir) d’un joueur est déjà élite à cet âge.

Pour sa part, Cole Perfetti possède tout ce qu’il faut pour faire un bon joueur de hockey. Au contraire d’Holtz, Cole dirige le jeu dès qu’il est sur la patinoire. C’est avec la rondelle qu’il veut évoluer et c’est dans le filet qu’il la veut la lancer. On aime aussi ses habilités sans la rondelle et son leadership. C’est un jeune au talent élite qui réussira à produire au prochain niveau s’il améliore sa technique et son explosion.

Je ne sais pas pour vous, mais je crois que je choisirais Cole Perfetti. Ce jeune m’impressionne vraiment beaucoup à chaque fois que je le vois évoluer. Sauf pour la mobilité, il performe partout et en tout temps. Holtz ne serait vraiment pas un mauvais ajout pour une équipe en raison de son gabarit qui est un peu plus avantageux que Perfetti. Toutefois, je trouve que ce dernier a un petit « edge » sur son adversaire en raison de son jeu complet.

Duel expérience professionnelle : Noel Gunler contre Jan Mysak

Le classement de ses deux jeunes varie beaucoup depuis le début de la saison. Le Suédois est vu comme un attaquant complètement dévoué à l’attaque. Ce n’est pas réellement un joueur qui va diriger le jeu, mais son talent rendra meilleur n’importe qu’elle fabricant de jeu. On ne l’a pas vu se rendre justice cette année dans la SHL, mais j’ai confiance que ça va venir avec le temps malgré que des problèmes de constance sont présents. La maturité va aider.

Pour Jan Mysak, c’est un joueur complet qui a décidé de traverser en Amérique du Nord au milieu de la saison. Son jeu mature s’est très bien traduit au junior canadien, alors qu’il a dominé la compétition soir après soir. Que ce soit sans la rondelle ou en dirigeant le jeu, il s’est démarqué par son jeu responsable et intelligent. Avec sa nouvelle équipe, le Tchèque a tout de suite pris des rôles importants sur les unités spéciales et ses entraîneurs en ont fait un de leur préféré.

Bien que son classement le mène un peu plus loin en première ronde, je me dois de choisir Jan Mysak qui est l’un de mes joueurs préférés en dehors du top 9. Je le choisirais même contre Jack Quinn pour vous dire à quel point je vois un joueur d’impact en lui. Noel Gunler n'est pas un mauvais choix, mais j'ai entendu dire qu'il avait des problème d'attitude sur la glace et le fait qu'il ne s'intéresse pas trop au jeu défensif me chicote un peu. Le Tchèque est tout ce que j'adore chez un joueur ou presque, alors je me dois de le choisir.

Duel de la LHJMQ : Mavrik Bourque contre Dawson Mercer

À mes yeux, c’est le seul des trois duels pour lequel j’ai de la difficulté à répondre. Il s’agit de deux attaquants polyvalents de la LHJMQ. Mavrik Bourque, en plus d’être productif, ajoute un aspect de peste à son jeu. Dawson Mercer, sans avoir une tendance à se salir le nez au détriment des nerfs de ses adversaires, possède un meilleur gabarit et un talent brut un peu plus intéressant. Toutefois, tandis que Bourque ne fait que rarement des erreurs avec la rondelle, Mercer a une petite tendance aux crampes au cerveau.

Le choix n’est pas facile, mais, malgré que je sois Saguenéen, je choisis Mavrik Bourque. Je ne sais pas réellement pourquoi, mais j’aime mieux son acharnement sur la patinoire. On n’a jamais assez de peste talentueuse dans une équipe et Bourque peut parfaitement remplir ce rôle. Possiblement, qu’il n’aura pas le talent de Dawson Mercer à maturité, mais je crois bien que ça pourrait être un joueur fort utile pour une équipe en séries.

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Analyse de banques d'espoirs | Sabres de Buffalo : du travail à faire

Version avec tableaux et vidéos : https://www.toutsurlehockey.com/44102/manchettes/tslh/REP/2020-03-16/analyse-de-banques-despoirs---sabres-de-buffalo--du-travail-a-faire/

On poursuit notre analyse de la relève des équipes de la LNH avec les Sabres de Buffalo. Finir dans les basfonds du classement ça aide à construire une banque d’espoirs intéressante. Les Sabres n’ont pas fait les séries d’après-saisons depuis la campagne de 2011-2012. Ce n’est pas une très belle feuille de route. On pourrait croire que l’état-major aurait été capable de construire un alignement solide avec autant de sélections dans le haut du classement (sept tops 10 depuis 2013). Toutefois, ce n’est pas vraiment ça qui se produit. Leurs premiers choix sont souvent de bons joueurs qui atteignent le grand club, mais ça se corse souvent dans les rondes 2 à 7. Une bonne petite introspection de l’organisation ne ferait pas de tort à mon avis. Présentement, l’âge moyen de la formation se situe à 26,5 ans ce qui est la 6e plus jeune. Scott Wheeler de the Athletic classe la banque d’espoirs au 16e rang, car Ramus Dahlin et Henri Jokiharju ne sont pas considérés dans son analyse. Ces deux défenseurs le sont ici, ainsi, je les classerais plus haut que cela, mais n’en reste qu’ils ont réellement du chemin à faire sur papier et sur la glace pour atteindre les séries année après année.

Attaquant

Tout comme avec Jesperi Kotkaniemi avec le Canadien, les Sabres ont précipité la venue de l’un de leurs meilleurs espoirs, Casey Mittelstadt. Heureusement pour le jeune, la formation a décidé de le rétrograder dans les mineures au cours de la saison et ce fut la meilleure décision pour lui. On le voit encore gros là-bas et sa progression dans la AHL semble bien se dérouler. Il aura tout le temps de se développer en raison de la jeunesse de l’alignement. Jack Eichel, Marcus Johansson et Jacob Larsson tiennent le fort pour le moment, alors pas besoin de l’amener trop rapidement en haut. Dylan Cozens demeure le meilleur jeune à l’attaque pour l’avenir. C’est un centre naturel, mais l’aile droite est aussi une possibilité. Ça l’aidera à percer les Sabres dans l’avenir et, en raison de son physique, ça risque d’être plus tôt que tard. Le Canadien sera assurément un joueur du top 6 de l’équipe. Sa rapidité et sa maturité en général seront ses meilleures armes. On voyait Matej Pekar assez gros à son année de repêchage, mais le manque de progression dans son jeu depuis ce moment à grandement réduit les attentes dans son cas. Il demeure un « long shot », mais je ne gagerais pas ma chemise. Le même constat est possible pour Marcus Davidsson qui pourrait atteindre la LNH, mais dans un rôle de profondeur. Vous remarquerez que je ne parle pas des ailiers jusqu’à maintenant et ce n’est pas pour rien. Il n’y a pas grand-chose à dire. Linus Weissbach démontre un certain potentiel de « boom or bust », mais à 5 pieds 8 pouces, je doute vraiment de ses chances d’atteindre le « show ». Pour le reste, ça ne vaut pas la peine réellement de l’aborder.

Défenseur

À mes yeux, pour les joueurs nés de 1998 à 2001, c’est au poste de défenseur que se situe la force des Sabres. Premièrement, on y remarque Rasmus Dahlin qui est en train de remplir les espoirs qu’on fondait en lui. Deuxièmement, il y a Henri Jokiharju que le DG est allé chercher contre le jeune Alex Nylander. Après cela, Ryan Johnson, Mattias Samuelsson et Oskari Laaksonen. Outre Dahlin, ce n’est pas nécessairement élite, mais c’est une profondeur très honnête à avoir. Jokiharju est un bon top 4 et, si l’un des autres se développe, ça pourrait donner une brigade défensive très potable. Il ne faut pas oublier qu’ils possèdent déjà Rasmus Ristolainen, Brandon Montour et Jake McCabe dans le grand club présentement. Ainsi, le noyau défensif permettra à leur relève de bien se développer. Aucun raccourci n’est nécessaire.

Gardien de but

Selon Scott Wheeler de The Athletic, Ukko-Pekka Luukkonen et Erik Portillo sont des espoirs de très haut niveau. Du haut de leur 6 pieds 4 pouces et 6 pieds 6 pouces respectivement, ce sont des forces tranquilles qui performent bien. Luukkonen a connu quelques difficultés dans l’AHL depuis son arrivée, mais, selon ce que j’ai lu, ce n’est pas un problème et son développement suit son cours. Pour l’américain, il poursuivra son cheminement dans la NCAA l’an prochain et la LNH est encore loin pour lui.

Stratégie pour le repêchage

Si on regarde les choix que l’organisation possède, ce sera encore assez haut. À mes yeux, la défensive ne sera pas visée en première ronde, tout comme devant le filet. Ils se doivent d’aller chercher le meilleur attaquant disponible, peu importe la position. Je ne crois pas que les Sabres cracheraient sur Jamie Drysdale, mais ce serait étonnant pour moi que le Canadien prenne le chemin de Buffalo. Deux choix feront l’objet de mes prédictions ici. Celui de première ronde, bien évidemment, et celui de la deuxième, car il sera assez haut.

Choix de première ronde de Buffalo (top 10)

Il serait fort étonnant que leur sélection en première ronde tombe en dehors du top 10. Je ne ferai pas l’exercice du tableau de Tankathon pour rien, car on est tous capables de la faire. Comme je l’ai énoncé plus haut, ce sera le meilleur attaquant disponible à mes yeux. Historiquement, ce n’est pas une équipe qui adore choisir des attaquants unidimensionnels en offensive. C’est pourquoi que la liste diffère de celle que j’ai faite dans mon repêchage simulé de février 2020. Les attaquants capables d’évoluer dans les deux sens de la patinoire seront priorisés.

1. Quinton Byfield
2. Lucas Raymond
3. Tim Stutzle
4. Marco Rossi
5. Anton Lundell
6. Jamie Drysdale
7. Cole Perfetti
8. Alexander Holtz
9. Dylan Holloway

À mes yeux, pas besoin d’aller plus loin que cela. Les Sabres n’ont jamais eu de problème à repêcher de petits joueurs. Ainsi, c’est pourquoi je mets Rossi aussi haut. De plus, c’est tout un joueur de hockey. Stutzle n’est pas le plus complet comparé à Anton Lundell, Marco Rossi ou Cole Perfetti, mais son talent offensif ne peut être ignoré. C’est pourquoi l’Allemand est aussi haut encore une fois.

Choix de deuxième ronde de Buffalo (top 40)

Encore une fois, difficile de vraiment prédire ce qui tombera en deuxième ronde, mais la logique de la première ronde sera respectée. Toutefois, je ne crois pas qu’ils vont se restreindre aux attaquants. Ils devraient sélectionner le meilleur joueur toutes positions confondues. On n’observera pas de préjugé envers les petits joueurs ici, mais ce sera des joueurs responsables sur la glace.

1. Hendrix Lapierre
2. Zion Nybeck
3. Ty Smilanic
4. Lucas Reichel
5. Roni Hirvonen
6. Vasili Ponomaryov
7. Justin Barron
8. Jean-Luc Foudy
9. Helge Grans
10. Yan Kuznetsov

Les trois premiers choix de cette liste ne devraient plus être présents au début de la deuxième ronde, mais s’ils le sont, je ne vois pas Buffalo passer à côté. Pour le restant, c’est à mes yeux très intéressant et rempli de jeunes espoirs responsables avec une touche offensive qui ajouterait un petit plus à la banque de l’équipe.

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Pour ceux qui ne l’ont pas vu passé, j’ai fait une petite analyse de la petite baisse de régîme de Suzuki par rapport au propos de Claude Julien. Voir le lien ici pour les tableaux : https://www.toutsurlehockey.com/44061/manchettes/tslh/MTL/2020-03-09/claude-julien-et-sa-gestion-de-nick-suzuki---le-mur-est-il-reel/

Suzuki pointé du doigts

Tel qu'on le voit un peu partout dans les médias depuis lundi, Claude Julien a encore une fois commenté le jeu de sa meilleure recrue cette saison, Nick Suzuki. Depuis le match contre Détroit où il avait fait deux points et où Julien l’avait blâmé, le jeune centre n'a cumulé aucun point et présente un différentiel de -7 en huit matchs. Néanmoins, depuis le début de la saison, ces 40 points, dont 13 buts, en 70 matchs qu'on compte à sa fiche. Est-ce que les blâmes de l’entraîneur l’ont affecté négativement ?

Des raisons logiques à une disette

Pour expliquer la perte de régime de Suzuki, Claude Julien a mentionné qu'il a frappé un mur dernièrement (il ne souligne pas ses commentaires négatifs à l’endroit du jeune). L'entraîneur a ajouté que le phénomène était tout à fait normal en prenant en compte de tout le hockey qu'il a joué depuis 1 an et demi. Afin de faire ressortir l'ampleur de la tâche accomplie par Nick Suzuki dans les deux dernières saisons, j'ai regardé le nombre de matchs auquel le jeune Canadien a pris part. Ensuite, j'ai comparé ce chiffre aux meilleures recrues dans la ligue présentement, mais également à Jesperi Kotkaniemi.

En effet, l'an passé, le Finlandais avait connu une importante perte de régime en deuxième moitié de saison. Je voulais voir s'il avait joué un nombre de matchs semblables à Suzuki. Pour tous les joueurs, ce sont les chiffres des saisons 2018-2019 ainsi que 2019-2020 que j'ai récoltés. Pour Jesperi Kotkaniemi, c'est toutefois de 2017-2018 et 2018-2019 que j'ai sélectionnés. Je n'ai pas pris les 13 derniers matchs dans la saison passé du Finlandais, car c'est lorsqu'il a été mis de côté contre Los Angeles et San Jose le 5 et 7 mars 2019 qu'il a frappé un mur. Voyez le tableau ci-dessous pour observer les chiffres.

Des jeunes essoufflés

Grâce au tableau, il n'est pas difficile de voir que les deux jeunes du CH ont joué beaucoup de hockey avant d'avoir frappé leur mur en mars. 160 matchs sont ce qu'un joueur moyen dans la LNH joue en deux saisons sans les séries .Cependant, ici, il s'agit de jeunes recrues provenant de l'Europe et du junior canadien. Ils ne sont pas habitués de jouer autant dans le meilleur calibre de hockey sur terre. Je crois que Claude Julien a amplement raison de souligner ce facteur pour expliquer la disette actuelle de son centre. Il avait énoncé cette même raison l'an passé pour Jesperi Kotkaniemi et on peut voir que c'est fort possiblement le cas pour lui.

Qu'en ait-il des autres

Martin Necas et Dominik Kubalik ont joué beaucoup de hockey également. Le premier a connu sa pire séquence sans point en novembre et décembre, alors qu'il n'avait pas produit de point en huit matchs. Présentement, il connait des moments corrects avec trois points en huit matchs. Pour Kubalik, il est très constant. On ne remarque pas de disette importante sur toute la saison. Il faut dire que le joueur des Blackhawks est âgé de 24 ans et qu'il roule sa bosse dans le hockey professionnel en Europe depuis un bon moment déjà. Pour ce qui est des autres, on voit qu'ils n'ont pas joué autant. Ce n'est pas pour les diminuer face à nos recrues, mais je ne fais qu'évoquer un fait.

En conclusion

Bref, les deux jeunes joueurs du Canadien bénéficieront assurément de la saison morte précoce à venir. Ils en profiteront pour faire le plein d'énergie, guérir les bobos accumulés en saison et essayer de corriger des aspects de leur jeu à améliorer. L'équipe mise gros pour l'an prochain et le deux centres seront énormément sollicité pour faire les séries éliminatoires (et, par la bande, sauver le poste à Bergevin et Julien).

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Pour voir la version avec tableaux et vidéos : https://www.toutsurlehockey.com/44080/manchettes/tslh/REP/2020-03-12/analyse-des-banques-d’espoirs---bruins-de-boston--un-regne-qui-perdurera/



Bruins de Boston : un règne qui perdurera

On poursuit l’analyse des banques d’espoirs avec les Bruins de Boston. Pas besoin de vous faire un dessin concernant la formation du Massachusetts, elle constitue l’une des puissances de la ligue saison après saison. Même si l’organisation ne repêche pas dans les tops lors des séances, elle réussit assez souvent à trouver des perles. Chaque année, des jeunes s’ajoutent à leur alignement laissant croire que le développement est l’une de leurs forces. Ce n’est pas courant de les voir sacrifier des choix au repêchage pour des locations et ça parait sur la longévité de leur « règne ». Scott Wheeler de The Athletic note la relève de Boston comme étant la 2e pire au travers de la ligue. Toutefois, c’est normal de la voir aussi loin avec Anders Bjork, Jake DeBrusk, David Pastrnak, Brandon Carlo, Jérémy Lauzon et Chalie McAvoy qui sont maintenant avec le grand club. L’ensemble de ces joueurs qui ne constituent plus des espoirs est âgé de 24 ans et moins. Ce noyau de jeunes demeurera intact pour de longues années et on peut croire que le règne des Bruins ne s’achèvera pas de sitôt, surtout s’ils continuent de repêcher et de développer des hockeyeurs aussi talentueux.

Attaquant

Si on se concentre sur les effectifs nés en 1998 à 2001, il est vrai que Boston ne constitue pas une des puissances en termes de talent élite. L’élément principal de la formation en attaque est Jack Studnicka qui devrait se trouver un poste plus tôt que tard dans la LNH. Sa saison recrue dans l’AHL s’est très bien passée et le féroce attaquant bataillera fort au prochain camp d’entraînement. Ce ne sera probablement pas une vedette offensive, mais il rendra de fiers services aux Bostonnais. C’est le même débat avec John Beecher qui est un colosse de 6 pieds 3 pouces. Le haut du classement des pointeurs ne sera probablement jamais son but, mais bon Dieu que les partisans des équipes adverses vont le détester s’il se développe convenablement. Trent Frederic tarde quelque peu à sortir de son cocon, mais il aura tout le temps dans l’AHL pour atteindre les Bruins, ils ne sont pas pressés. Les autres joueurs notables sont Oskar Steen, Curtis Hall et Jakub Lauko. On espère fortement que le Tchèque reviendra fort l’an prochain, alors qu’il a été blessé une grande partie de l’année.

Défenseur

C’est ici que ça se gâte au niveau de la relève. Outre Urho Vaakanainen, ce n’est pas très reluisant. Victor Berglund est un bon pari. C’est un défenseur avec un bon potentiel et assez complet. On a hâte de le voir en Amérique du Nord. Comme Boston regorge de joueurs robustes et défensifs pour l’épauler, plusieurs partisans s’attendent à le voir s’épanouir. Pour le Finlandais, il aura tout le temps voulu à Providence dans les prochaines années afin de percer l’alignement de Boston. Bon en possession de la rondelle, c’est un défenseur alerte qui performe partout sur la glace. On aurait aimé le voir plus productif cette année, mais ça ne veut pas dire que son développement se déroule mal. Nous verrons l’an prochain comment sa campagne se déroule.

Gardien de but

Jeremy Swayman est un excellent portier qui a connu une carrière universitaire exemplaire. Il sera bientôt près au hockey professionnel. Comme ce n'est pas ma tasse de thé, je vais me rallier aux observateurs dans son cas et vous rapporter que Chris Mazza de Dobberprospects le voit comme un futur gardien de la LNH. Pour ce qui est de Kyle Keyser, c’était un espoir honnête dans l’OHL, mais sa saison n’est pas très reluisante, alors qu’il est le réserviste pour Providence. Il aura le temps de se développer, ainsi tout n’est pas perdu, il a seulement 20 ans.

Stratégie pour le repêchage

Il y a des trous partout dans leur banque d’espoirs. Je crois que l’organisation va y aller avec le meilleur joueur disponible, peu importe la position. Les Bruins ont tendance à prendre des joueurs avec un avenir sûr d’atteindre la LNH. On aime les patineurs complets et robustes. Je ne crois pas qu’ils vont déroger de leurs habitudes.

Choix de deuxième ronde de Boston (top 62)

Malheureusement, on voit qu’ils n’ont qu’un choix de deuxième ronde et aucun en première. Je vais me risquer à lancer des noms pour ce choix. Pourquoi je mets ces joueurs ? Gabarit, talent et robustesse. Avec un petit dernier qui ne répond qu’au deuxième critère.

1.   Helge Grans
2.   Shakir Mukhamadullin
3.   Tyson Foerster
4.   Yan Kuznetsov
5.   Jack Finley
6.   William Cuylle
7.   Luke Tuch
8.   Jaromir Pytlik
9.   Oliver Suni
10.   Alexander Pashin

La première moitié des choix que je viens de nommer a de bonnes chances de partir au cours de la deuxième ronde avant le choix de Boston. J’insère Pashin ici, car je crois que le Russe serait un vol à ce rang. Un petit coup de cœur pour moi. Gardez à l’œil le gros Jack Finley qui démontre une très belle progression cette année offensivement. En conclusion, j’ai quand même très peu de chances de viser juste à ce rang. Toutefois, je crois que la logique derrière mes choix (gabarit, talent et robustesse) sera respectée. La prochaine équipe sera Buffalo lundi. N’hésitez pas à commenter, car je sais qu’il y a plusieurs partisans de Boston qui nous suivent. Parlez haut et fort, c’est le temps, je vante votre équipe depuis plus de 880 mots.

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Version avec videos et tableau c’est ici : https://www.toutsurlehockey.com/44051/manchettes/tslh/REP/2020-03-09/analyse-des-banques-despoirs---arizona--chayka-na-que-lui-a-blamer/

Analyse des banques d'espoirs | Arizona : Chayka n'a que lui à blâmer

On poursuit l’analyse des banques d’espoirs avec la formation dirigée par le jeune John Chayka. Les Coyotes n’ont pas participé aux séries d’après-saisons depuis 2011-2012. Le directeur général n’a pas peur de prendre des risques et de payer le prix comme en démontrent les acquisitions de Taylor Hall, Alex Galchenyuk et Phil Kessel, mais les résultats tardent quelque peu à donner un résultat sur la glace. L’âge des joueurs de l’alignement atteint une moyenne de 27,33 ans au moment d’écrire ces lignes, les plaçant au 19e rang des équipes les plus jeunes au travers de la ligue. On espèrerait voir l’organisation construire avec le repêchage, mais John Chayka et ses spécialistes des statistiques ne semblent pas être en mesure de se démarquer. La plupart du temps, leurs choix au repêchage, depuis 2012, se retrouvent dans la première moitié des rondes. Malgré cela, leur relève n’est pas nécessairement reconnue comme étant élite. Si bien que Scott Wheeler de The Athletic les classes au 20e rang dans la ligue.

Attaquant

C’est fou de voir à quel point Clayton Keller est jeune. Ce qui saute aux yeux à première vue chez les attaquants est le fait que les deux meilleurs jeunes sont déjà dans la LNH. Ce qui reste en dehors est plutôt maigre. John Farinacci, Jan Jenik, Alexander Daryin et Matias Maccelli sont de solides espoirs, mais l’aspect élite (1er trio assuré) n’est pas vraiment présent. Ce sont surtout des joueurs que l’on estime comme ayant un futur dans le milieu de la formation (2e ou 3e trio) ou dans les bas-fonds (4e trio). La profondeur à l’avant est quand même bonne, mais elle a déjà vu de meilleurs jours. Il ne faut pas oublier que les Coyotes ont cédé de très bons jeunes contre Taylor Hall. Comme la profondeur de leur banque était notable, ils pouvaient se le permettre, mais ça demeure qu’ils vont devoir rectifier la situation.

Défenseur

Jakob Chychrun est un excellent joueur de hockey tout comme Victor Soderstrom, mais encore une fois, l’équipe manque cruellement de profondeur en défensive dans leur banque. Ces deux joueurs ne sont possiblement pas de futurs défenseurs numéro 1, mais j’ai bonne espérance qu’ils stabilisent le top 3 de l’équipe dans l’avenir. Dans les autres noms à retenir, il y a Axel Bergkvist, Michael Callahan et Cam Dineen. Toutefois, ce n’est pas la mer à boire, alors ne vous attendez pas à voir l’un de ses jeunes devenir la pierre angulaire de la défensive.

Gardien de but

Ivan Proscetov est pas mal le seul que l’on peut souligner ici. Malgré le fait qu’il a joué dans beaucoup de ligues dans les dernières années, ses statistiques demeurent acceptables. Je ne crois pas qu’on le verra de ci tôt avec le grand club, mais le potentiel est là.

Stratégie pour le repêchage

Malheureusement pour eux, la formation n’a pas de choix de première ronde au cours de la séance de cette année. Les chances de pouvoir ajouter du talent élite s’amoindrissent par le fait même. Toutefois, l’Arizona repêche assez bien, alors c’est bien possible qu’ils sortent un lapin de leur chapeau. À mes yeux, la formation va repêcher le meilleur joueur disponible à chacun de ses choix. Ils ont des trous partout et, comme leur équipe est jeune, les espoirs auront le temps de se développer.

Choix probables Arizona 2e ronde

C’est assez difficile de faire une liste de choix probable pour la deuxième ronde. De plus, comme il n’y a pas de besoins clairs en termes de positions, l’exercice est vraiment aléatoire. Cependant, leur sélection devrait être dans le premier tiers de cette ronde. Ainsi, il suffit de faire une liste de choix qu’on croit pouvoir tomber en dehors de la première ronde.

1. Hendrix Lapierre

2. Justin Barron

3. Kasper Simontaival

4. John-Jason Peterka

5. Vasili Ponomaryov

6. Helge Grans

7. Roni Hirvonen

8. Ty Smilanic

9. Lukas Cormier

10. William Wallinder

11. Carter Savoie

Si Hendrix Lapierre ou Justin Barron se rendent en deuxième ronde, il est certain que ce sera intéressant pour l’Arizona. En fait, ce le serait pour n’importe quelle équipe. Les blessures ont beaucoup affecté la saison de ces joueurs et leur tenue d’ici la fin des séries donnera une bonne indication de leur rang à la séance en juin. Il y a beaucoup de possibilités, ceux que je nomme ici ne sont que des exemples.

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Version avec tableau et vidéos, c’est ici : https://www.toutsurlehockey.com/44022/manchettes/tslh/REP/2020-03-04/analyse-des-banques-despoirs---anaheim--puissance-offensive-en-devenir/

L’organisation de Bob Murray n’est pas une habituée des printemps sans activités. Sauf exception de l’an dernier, il faut remonter à la saison 2011-2012 pour voir les Californiens rater les séries. Avec le départ de Corey Perry et l’arrivée de plusieurs jeunes, dont Max Jones, Sam Steel, ainsi que Brendan Guhle, on peut croire qu’un virage jeunesse a été enclenché. La moyenne d’âge de l’alignement se situe au 21e rang des équipes les plus jeunes. Il est fort à parier que ce chiffre va continuer à descendre, car leur relève est vue comme l’une des meilleures au travers de la ligue. Les jeunes formant la 6e meilleure banque selon Scott Wheeler de The Athletic continueront de s’ajouter à l’alignement des Ducks dans les prochaines saisons avec possiblement Trevor Zegras, Isac Lundestrom et Maxime Comtois l’an prochain.

Attaquant

La banque d’espoirs en attaque des Ducks d’Anaheim est l’une des plus complètes au travers de la ligue. Depuis 1998, l’organisation californienne s’évertue à choisir des attaquants en première ronde. On retrouve toutes les catégories de centres. Il y a Trevos Zegras comme potentiel numéro 1, ainsi que Sam Steel et Isac Lunderstrom comme 2e et 3e respectivement. À mes yeux, je n’ai même pas besoin d’aller plus loin pour me dire que cette position ne sera pas visée par les Ducks pour leur choix dans le top 10. Ça se peut qu’ils ne puissent cracher sur Quinton Byfield en repêchant dans les trois premiers rangs, mais en dehors de cela, je ne gagerais pas ma maison sur un centre. Je n’ai pas parlé d’Antoine Morand et Benoît-Olivier Groulx, car, pour en venir à ce constat, nous n’avons pas besoin de nous rendre là. Aux ailes, on a Max Jones, Brayden Tracey et Maxime Comtois à gauche. Toutefois, c’est plus pauvre à droite où aucun espoir notable n’a été repêché dans les dernières années. Je ne dirais pas qu’il s’agit d’une position élite (ailier gauche) dans la banque, mais les trois joueurs, dont deux ont de l’expérience dans la LNH, ont un futur.

Défenseurs

En défensive, la relève est déjà dans la grande ligue, alors ce n’est pas une force dans la banque. Josh Mahura, Henry Thrun, Jacob Lacombe et Axel Andersson sont très honnêtes comme espoirs, mais il n’y a rien d’élite. Christian Djoos, Brendan Guhle, Jacob Larsson et Hampus Lindholm foulent actuellement l’alignement des Ducks. C’est une très bonne base, mais ce qu’il manque c’est un vrai premier défenseur. Lindholm est excellent, mais il n’en ait pas un. Comme les trois espoirs nommés plus haut ne se rendront pas à ce niveau, c’est un poste qui devra être une priorité pour la franchise.

Gardiens

Sauf pour quelques organisations, je ne crois pas que je vais m’attarder aux gardiens de but. Chaque formation se doit d’en repêcher, mais évaluer le talent de ce type de joueur n’est vraiment pas ma tasse de thé. Alors, pour les Ducks, sauf dans les rondes tardives, je ne crois pas qu’ils vont vraiment considérer cette position. Lukas Dostal et Olle Eriksson Ek pourraient possiblement se développer sur le tard, mais évaluer le potentiel à long terme des gardiens est toujours un coup de dés.

Stratégie pour le repêchage

Vous me voyez assurément venir, deux positions sont à viser en juin pour les Ducks : les ailes et la défensive. À mes yeux, le joueur qu’ils viseront sera Jamie Drysdale. Peu importe où la formation repêchera dans le top 5 ou 10, ce sera lui la cible. Le jeune Canadien répond à tous leurs besoins et ils se croiseront les doigts pour que le défenseur glisse jusqu’à eux. Sinon, plusieurs choix intéressants demeurent dans le top 10. Des ailiers, il y en a beaucoup. Tout dépendra de la loterie.

Choix Anaheim top 10

Pour leur sélection dans le top 10, j’avance cette liste comme priorité. Vous aurez compris qu’ Alexis Lafrenière est implicitement inclus comme premier dans toutes les listes de tout le monde, mais je ne le mettrai pas pour éviter les doublons.

1. Jamie Drysdale
2. Tim Stutzle
3. Quinton Byfield
4. Lucas Raymond
5. Alexander Holtz
6. Cole Perfetti
7. Marco Rossi
8. Jake Sanderson

Je n’irai pas plus loin pour rien dans la liste de leur premier choix, car je ne crois pas qu’ils tomberont en dehors du top 9. Si oui, on verra dans la dernière version de mon repêchage simulé pour voir qui je les vois prendre.

Malgré le fait que j’ai dit qu’ils ne viseront pas de centre, je ne peux pas mettre Byfield et Stutzle après les autres. Il y a toujours moyen de moyenner comme on dit. Steel peut jouer aux ailes tout comme Zegras, alors ce n’est pas un problème si Byfield tombe jusqu’à eux. Pour Stutzle, l’Allemand peut déjà jouer à toutes les positions, alors si Drysdale n’est plus là, à mes yeux, c’est lui la cible.

Choix de Boston top 31

Il y a tellement d’options à cette position que de faire un classement est superflu. Néanmoins, je vais coupler cette sélection avec celle en début de deuxième ronde. Dépendamment de quelle position sera sélectionnée dans le top 10, ce sera l’autre qui sera choisie en fin de première ronde. Ensuite, en deuxième, ce sera le meilleur choix disponible. La liste ici sera plus longue que la précédente. Je vais la construire en fonction du meilleur choix disponible. Ainsi, si Drysdale est pris, effacer les défenseurs de la liste et viser les attaquants. Ainsi de suite, si un attaquant est sélectionné dans le top 10.

1. Emil Andrae
2. Jérémie Poirier
3. John-Jason Peterka
4. Zion Nybeck
5. Ty Smilanic
6. Lukas Cormier
7. Helge Grans
8. Justin Barron
9. Lucas Reichel
10. William Wallinder
11. Antonio Stranges12. Roni Hirvonen
13. Carter Savoie
14. Vasili Ponomaryov
15. Alexander Pashin

Je doute que les quatre premiers de la liste ne soient plus là lors de leur deuxième sélection, mais on ne sait jamais qui va chuter la journée du repêchage.
En conclusion, j’espère que l’exercice vous a plu. Sinon, vous allez me trouver bien plate dans 31 de mes prochains textes. Je vais essayer d’en sortir deux par semaine d’ici le repêchage. Ça fait beaucoup de contenu sur le sujet, mais je crois que c’est un sujet qui n’est pas assez abordé tout au long de l’année. Alors, vous allez voir ce type de texte assez souvent dans ce que je publie à l’avenir. C’est encore plus important vu que le Canadien n’est pas trop sur le bord de redevenir une équipe de haut de classement.

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Repêchage simulé | Février 2020 : rangs 1 à 10

Pour la version avec des vidéos c’est ici :

https://www.toutsurlehockey.com/43987/manchettes/tslh/REP/2020-02-28/repechage-simule---fevrier-2020--rangs-1-a-10/

Le repêchage simulé suivant la date limite des transactions se termine ici avec le top 10. C’est une banque de talent très intéressante cette année. On a des centres, des ailiers, un défenseur, des marqueurs et des fabricants de jeu élites. Les grands gagnants seront évidemment les Sénateurs d’Ottawa avec deux sélections dans cette tranche. Dommage que ce ne soit pas le Canadien qui soit dans cette situation, surtout avec le repêchage se tenant à Montréal. J’espère que vous avez apprécié mon effort. Une prochaine version sortira avant le repêchage en juin.

1. Red Wings de Détroit : Alexis Lafrenière

Tel que mentionné par Bob McKenzie dans son classement de mi-saison, Lafrenière a confirmé son statut de premier choix durant la saison. Plus personne ne doute qu’il sortira à cet échelon. S’il aboutit à Détroit, Steve Yzerman aura un joueur sur qui bâtir sa formation pour l’avenir.

2. Kings de Los Angeles : Tim Stutzle

À mes yeux, Quinton Byfield devrait se retrouver à cette position. Toutefois, si les Kings se retrouvent au deuxième rang, je crois que l’organisation californienne se tournera vers un attaquant pouvant jouer aux ailes. Avec Alex Turcotte, Gabriel Vilardi, Rasmus Kupari et Tyler Madden, les besoins au centre sont un peu moins pressants. Stutzle amènerait le potentiel offensif de l’équipe à un autre niveau dans l’avenir. Je souhaite à leurs partisans de voir l’Allemand dans l’équipe. Leur retour au sommet se ferait plus tôt que tard avec lui. Il est certain que les Kings y penseront longtemps avant de passer à côté du défenseur Jamie Drysdale, mais à mes yeux, Stutzle ne peut pas être ignoré.

3. Sénateurs d’Ottawa : Quinton Byfield

La formation ontarienne remerciera le ciel de pouvoir sélectionner le centre au format géant. Dorion pourra construire son équipe autour de lui et avec l’avalanche de sélections et de jeunes joueurs que l’organisation possède, ce sera très intéressant à suivre dans les prochaines années. Espérons seulement que les ennuis monétaires du propriétaire ne nuiront pas à long terme lorsque viendra le temps de signer tout ce beau monde.

4. Ducks d’Anaheim : Jamie Drysdale

Peu importe où ils choisiront dans le top 2 à 5 (si c’est à cet endroit qu’ils sélectionnent), les Ducks jetteront leur dévolue sur le défenseur (ce n’est pas une certitude, mais juste un sentiment personnel). Ils ne diraient pas non à un talent élite à l’attaque, mais leur plus grand besoin à long terme est en défensive. Drysdale est le meilleur à cette position au repêchage et de loin. Nous verrons en juin, mais Anaheim serait une destination de choix pour le jeune Canadien.

5. Sénateurs d’Ottawa : Lucas Raymond

Peu importe les deux joueurs qu’ils sélectionneraient, les Sénateurs sont gagnants. Pouvoir compter sur Byfield et Raymond pour leur futur est toute une chance. Les partisans du Canadien seront aux premières loges du développement de ces deux jeunes espoirs qui arriveront dans la LNH la saison prochaine ou celle d’après.

6. Devils du New Jersey : Alexander Holtz

Je doute que les Devils visent un défenseur aussi haut au repêchage et, comme le poste de centre est assez garni dans leurs rangs, je crois qu’ils sélectionneront le meilleur ailier. À mes yeux, c’est d’un marqueur avec un bon gabarit qu’ils ont besoin. Celui qui remplit toutes les cases est Alexander Holtz. Le Suédois viendra compléter à merveille Nico Hischier et Jack Hughes pour les années à venir.

7. Blackhawks de Chicago : Marco Rossi

Le petit attaquant monte de plus en plus dans mon estime à mesure que la saison avance. Son gabarit crée un problème, mais son caractère, sa fougue et son talent offensif viennent effacer cette lacune. C’est un petit chien enragé qui ne veut que devenir meilleur à chaque présence. Ce genre de joueur est prisé par l’organisation de l’Illinois. Je les vois très bien le prendre.

8. Canadiens de Montréal : Cole Perfetti

Anton Lundell serait également un excellent choix pour eux. Toutefois, je tends à penser que le Tricolore jettera son dévolue sur une copie de Nick Suzuki. Un peu comme Rossi, il est un joueur au gabarit un peu sous la moyenne, mais il ne manque pas de force et surtout pas de talent. Ses capacités à produire et à créer des jeux charmeront le peuple québécois qui ne devra pas s’attarder qu’à sa grandeur. Il a produit partout où il a passé, ça ne s’arrêtera pas là.

9. Sabres de Buffalo : Anton Lundell

Je ne doute pas que les Sabres hésiteront à ne pas prendre le gardien Askarov, mais ils ne pourront pas passer à côté du Finlandais. J’ai toujours le goût de le mettre plus haut dans le top 10, mais le talent offensif des autres jeunes ressort plus à mes yeux. Plus d’écoute du centre aiderait peut-être à le mettre plus haut.

10. Wild du Minnesota : Jake Sanderson

Sauf pour Calen Addison acquis de Pittsburgh, la formation ne possède pas vraiment de relève en défensive. À mon sens, à cette position, il y a plusieurs options pour regarnir leur banque d’espoirs. Comme j’ai mentionné dans le profil que j’ai fait pour lui, Jake Sanderson est un diamant brut, mais je ne l’ai pas vu joué cette année. Ainsi, c’est difficile de le classer. Plusieurs observateurs comme Bob McKenzie le tiennent en haute estime. Je vais donc lui faire confiance quand il dit que le jeune défenseur est le meilleur deuxième joueur à cette position.

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La version avec les vidéos, c’est ici :

https://www.toutsurlehockey.com/43980/manchettes/tslh/REP/2020-02-27/repechage-simule---fevrier-2020--rangs-11-a-20/

On continue aujourd’hui avec la deuxième partie du repêchage simulé faisant suite à la date limite des transactions. La séance de juin comprend un bon nombre de joueurs à petit gabarit avec des atouts similaires. Ce qui fait que les chances de voir des sélections surprises sont très hautes. On voit une bonne différence de talent entre le top 10 et les choix suivants. Mais la différence entre les tops 20 et 50 est bien mince. Ça va être un repêchage bien spécial et les pronostics seront assurément déjoués par les équipes.

Repêchage simulé : top 11 à 20

11. Devils du New Jersey : Yaroslav Askarov

Les Devils possèdent trois choix de première ronde. La formation peut donc se permettre de prendre le meilleur gardien disponible. Je n’ai aucun doute qu’ils y penseront, car leur relève n’est pas très reluisante au poste de gardien de but.

12. Jets de Winnipeg : Dylan Holloway

Les Jets présentaient une formation dominante sur la glace dans les dernières années, mais leur défensive n’est plus ce qu’elle était. Ainsi, leur position au classement en a été beaucoup affectée. En général, l’équipe repêche bien et je m’attends à ce qu’ils choisissent le meilleur espoir au centre. Holloway est ce joueur. De plus, l’attaquant polyvalent entre bien dans la philosophie de l’équipe.

13. Panthers de la Floride : Connor Zary

Je vois l’équipe de la Floride piger chez les défenseurs ou les centres. Zary est à mes yeux celui qui a le plus de valeur à ce rang dans la séance. Avec le départ de Trocheck, l’espace sera ouvert dans l’avenir pour l’espoir canadien.

14. Rangers de New York : Mavrik Bourque

Leur banque d’espoirs est très bien garnie, toutes positions confondues. Néanmoins, les espoirs au centre ne semblent pas se développer comme prévu. À mon sens, c’est à cette position que les Rangers vont regarder pour leur premier choix. Le potentiel le plus élite encore disponible est Mavrik Bourque.

15. Blue Jackets de Columbus : Noel Gunler

Tout est à recommencer pour Columbus. Leur relève est au dernier rang de la ligue. Ils vont commencer par prendre le meilleur choix disponible à cet encan, c’est-à-dire Noel Gunler. S’il y a un marqueur élite à cette position, tu te dois de le prendre. C’est pourquoi le Suédois sera sélectionné par les Blue Jackets.

16. Flames de Calgary : Braden Schneider

Les Flames n’ont sélectionné aucun défenseur dans les dernières années. Je les vois mal passer à côté d’un talent comme Braden Schneider à ce rang. Il viendra redorer quelque peu une banque bien pauvre.

17. Prédateurs de Nashville : Kaiden Guhle

La tentation sera forte de prendre Jacob Perreault pour eux, mais je crois qu’ils vont prendre un défenseur. Actuellement, les Prédateurs sont bien nantis à l’arrière, mais leur banque est pauvre. Guhle viendra donner un peu de lustre à cette défensive. Son gabarit et sa mobilité les séduiront assurément.

18. Hurricanes de la Caroline : Jan Mysak

Mysak a vraiment explosé depuis qu’il est arrivé dans la CHL. L’Européen produit a plus d’un point par match et est la nouvelle arme offensive de son équipe. Les Hurricanes adorent repêcher les Tchèques et ne pourront pas s’empêcher de le sélectionner.

19. Oilers d’Edmonton : Seth Jarvis

Il serait très étonnant que la formation de l’Alberta sélectionne un défenseur cette année. À mon sens, Holland ira du côté de l’offensive. Je vois tellement Seth Jarvis comme une belle option pour eux. Son instinct pour l’offensive s’agencera à merveille avec les centres élites de l’équipe.

20. Devils du New Jersey : Emil Andrae

Avec un attaquant tireur d’élite et un gardien comme premiers choix, je crois que les Devils se tourneront vers la défensive pour leur troisième sélection. Le Suédois sied réellement bien à l’injection de jeune talent que la formation vit présentement. Le virage jeunesse commence et le défenseur s’inscrit bien dans le processus.

La suite demain !

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