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Divers CH / Re: Les joueurs québécois à Montréal?
« on: October 10, 2019, 04:15:51 PM »
Il est difficile de comparer les époques car le hockey était avant tout un sport américain avant de devenir un sport international. L'arrivée des européens a fait en sorte que les joueurs d'Amérique sont moins nombreux dans la composition des équipes. Moins de joueurs d'Amérique veut dire moins de joueurs canadiens, moins de joueurs québécois. Il faut l'admettre, d'autres pays ont produit de très bons joueurs de hockey. Le Canada n'est plus vraiment dans une classe à part.
Cela est vrai pour les joueurs actuels dans la LNH, mais ce l'est aussi pour le repêchage où on ne peut pas avoir une fixation sur les joueurs d'ici.
Même si les époques ont changé, il y a des choses qui seront intemporelles. On en a déjà parlé dans d'autres sujets, mais le Canadien de Montréal est plus grand que la somme de tout ce qui la compose. C'est une image, une emblème qui a une signification particulière. C'est un phénomène culturel.
Ceux qui ont créé les Canadiens de Montréal sont des gens locaux, joueurs et partisans. C'est une organisation sportive de renommée mondiale. Il y a ici un élément de fierté à ne pas négliger. Cette équipe nous appartient.
Là où je veux en venir, c'est que les Canadiens de Montréal ont une plus grande signification pour les gens d'ici. On s'associe à cette image. Les gens d'ici savent ce que cette équipe représente, sur la glace et dans la communauté.
Le Canadien l'a échappé solidement sur celle-là car elle a perdu tout son prestige qu'il a mis 100 ans à bâtir. Les joueurs qui endossent l'uniforme des Canadiens n'ont aucune idée de ce qu'ont été les glorieux. C'est une équipe professionnelle de hockey, pareille aux 30 autres formations. Ce n'est qu'une parmi les autres.
Et quelques fois, pour les kodaks, on glissera un petit mot dans le vestiaire sur Richard, Béliveau ou Lafleur.
Il y a quelques semaines, on a entendu des gars comme Stéphane Richer ou Stéphane Lebeau faire une sortie médiatique pour dénoncer cette nonchalance de l'organisation. Ce sont des vétérans qui ont saigné pour l'organisation et qui savent comment c'est à la fois plaisant et difficile d'être un héro de la ville. Ils sont ni plus ni moins que des inconnus aux yeux des nouvelles générations.
Pourtant, ces hommes qui connaissent le tabac peuvent très bien guider les jeunots dans leur évolution. La fraternité d'être un Canadien n'existe plus.
Il est maintenant trop tard pour reconnecter avec les anciens. Il y a plus de 25 ans qu'on a gagné une Coupe Stanley. Les joueurs d'aujourd'hui en ont rien à foutre du passé.
Est-ce que c'est tragique de ne pas avoir de Jonathan Huberdeau ou Patrice Bergeron à Montréal? Oui. Parce que les Canadiens n'ont pas cru en eux et n'ont pas fait l'effort de les acquérir quand ils en avaient l'opportunité.
Pourquoi des joueurs comme Vincent Lecavalier, Martin Lapointe ou Daniel Brière n'ont jamais voulu porter cet uniforme? Parce que cette équipe n'avait aucune véritable signification pour eux. C'est une business. Point.
Il y en aura toujours qui diront que c'est sur la glace que ça se passe peu importe tes origines, mais ces joueurs viennent et partent, et ne contribueront jamais à la culture de l'équipe.
Cela est vrai pour les joueurs actuels dans la LNH, mais ce l'est aussi pour le repêchage où on ne peut pas avoir une fixation sur les joueurs d'ici.
Même si les époques ont changé, il y a des choses qui seront intemporelles. On en a déjà parlé dans d'autres sujets, mais le Canadien de Montréal est plus grand que la somme de tout ce qui la compose. C'est une image, une emblème qui a une signification particulière. C'est un phénomène culturel.
Ceux qui ont créé les Canadiens de Montréal sont des gens locaux, joueurs et partisans. C'est une organisation sportive de renommée mondiale. Il y a ici un élément de fierté à ne pas négliger. Cette équipe nous appartient.
Là où je veux en venir, c'est que les Canadiens de Montréal ont une plus grande signification pour les gens d'ici. On s'associe à cette image. Les gens d'ici savent ce que cette équipe représente, sur la glace et dans la communauté.
Le Canadien l'a échappé solidement sur celle-là car elle a perdu tout son prestige qu'il a mis 100 ans à bâtir. Les joueurs qui endossent l'uniforme des Canadiens n'ont aucune idée de ce qu'ont été les glorieux. C'est une équipe professionnelle de hockey, pareille aux 30 autres formations. Ce n'est qu'une parmi les autres.
Et quelques fois, pour les kodaks, on glissera un petit mot dans le vestiaire sur Richard, Béliveau ou Lafleur.
Il y a quelques semaines, on a entendu des gars comme Stéphane Richer ou Stéphane Lebeau faire une sortie médiatique pour dénoncer cette nonchalance de l'organisation. Ce sont des vétérans qui ont saigné pour l'organisation et qui savent comment c'est à la fois plaisant et difficile d'être un héro de la ville. Ils sont ni plus ni moins que des inconnus aux yeux des nouvelles générations.
Pourtant, ces hommes qui connaissent le tabac peuvent très bien guider les jeunots dans leur évolution. La fraternité d'être un Canadien n'existe plus.
Il est maintenant trop tard pour reconnecter avec les anciens. Il y a plus de 25 ans qu'on a gagné une Coupe Stanley. Les joueurs d'aujourd'hui en ont rien à foutre du passé.
Est-ce que c'est tragique de ne pas avoir de Jonathan Huberdeau ou Patrice Bergeron à Montréal? Oui. Parce que les Canadiens n'ont pas cru en eux et n'ont pas fait l'effort de les acquérir quand ils en avaient l'opportunité.
Pourquoi des joueurs comme Vincent Lecavalier, Martin Lapointe ou Daniel Brière n'ont jamais voulu porter cet uniforme? Parce que cette équipe n'avait aucune véritable signification pour eux. C'est une business. Point.
Il y en aura toujours qui diront que c'est sur la glace que ça se passe peu importe tes origines, mais ces joueurs viennent et partent, et ne contribueront jamais à la culture de l'équipe.