...absolument... ma réponse était dans le sens que ce n'est pas si difficile de se l'imaginer quand même... chat échaudé...
Oui, chat échaudé. Je comprends.
C'est normal d'être craintif après de mauvaises expériences.
Mais, des fois, que pour 4 secondes, en plein changement de situation, ne pas imaginer le pire, ça peut être salutaire aussi...
J'oserais croire que le comité mis sur place, comme tu sous-entendais, je crois, en empêchant un couronnement exécutif et unilatéral, sauvegarderait l'intégrité du processus, du moins un tantinet.
Que Hughes (qui est sûrement déjà bon vendeur, du moins pour ses joueurs) ait eu besoin de vendre sa salade devant les deux actionnaires les plus influençants du CH et un DG d'expérience en Gainey qui a aussi été instructeur en chef et joueur d'un certain niveau, disons que ça me rassure un peu que Hughes a pu démontrer son potentiel en partageant quelques idées sans être certain d'avoir le job au préalable.
C'est pas rêver ou d'être éternellement et aveuglement optimiste de croire cela, selon moi, mais tout peut mal aller, c'est certain.
Tornade, raz de marée, verglas (pour le Québec), accident d'auto, astéroïde. C'est déjà arrivé, alors, on devrait souligner par mégarde?
Je ne demande pas de sauts de joie -- moi-même je ne suis pas convaincu que Hughes aura été un bon choix, mais crier du toit, "Ça pourrait être mauvais comme le dernier DG," c'est une évidence pure comme possibilité et c'est comme dire, "Ça pourrait être mieux que le dernier DG." Dans le moment précis, je ne vois pas ce que ça apporte, c'est tout?
C'est personnel, peut-être, mais il y a assez de négativisme justifiable que l'être, encore plus, juste parce que l'on peut, je trouve cela moins intéressant, échaudé ou pas. Ça me laisse toujours croire que, peu importe ce qui arrivera, on trouvera quelque chose à signaler de maudit, ou que l'on peut se positionner, si jamais ça allait mal, pour souligner notre propre clairvoyance le moment venu -- car, entretemps, ce n'est pas comme si l'avertissement pourrait changer quoi que ce soit, si avertir était le vrai but.
J'ai des amis qui me demandent, "As-tu vu ça?" Certains, je me demande, "De quoi il\elle veut se plaindre?" D'autres, je me demande, "IL\Elle veut savoir ce que j'en pense?"
Quelle situation apportera une meilleure discussion, à moins de vouloir me plaindre de la même chose? Un mène à l'acclamation d'une même horreur ou un argument, rien entre les deux. L'autre, vraisemblablement, mène à une vraie discussion et une chance d'apprendre quelque chose, ou simplement de découvrir un autre point de vue ou une autre façon d'analyser la même chose...
Il n'y a pas de crime à rien de fait par quiconque, mais je prends l'opportunité d'expliquer mon état d'âme sur la question.