Hum, bien humblement, j'aimerais juste apporter certaines précisions ici.
1- le sport professionnel, ça carbure à l'émotion. Et parfois, quand il est question d'émotions, le côté rationnel peut être mis un peu de côté.
Des fois une simple critique peut être montée en épingle afin d'être "extremisée" en vision très manichéenne (bon vs mauvais/pro vs anti/flop vs wow super extraordinaire, etc..) pour être ensuite déconsidérée.
Et des fois une simple situation hypothétique donnée en exemple pour illustrer un concept, devient une affirmation (extremisée encore) qui au final, devient LE propos central... alors que le concept un peu plus abstrait, qui était sensée être central au départ, devient secondaire ou carrément rangé aux oubliettes.
Et je ne suis pas meilleur que les autres, je m'y adonne aussi parfois..😏😬
Concernant Slafkovsky vs Roy, mon message original ne concernait pas directement Slafkovsky ou Roy et leur situations particulières/individuelles dans le contexte du camp et de leur sorts respectifs après coup.
Je n'ai jamais capoté négativement sur Slaf ou l'ai rabaissé.
J'ai juste constaté que jusqu'à date, il ne semble pas suivre la parade de façon CONSTANTE. Il n'a pas d'impact et ne semble pas prêt pour la NHL (selon moi).
Je n'ai pas non plus braillé sur le sort (hypothétique jusqu'à date) de Roy. Dans la situation du CH, s'il a à jouer NHL, il va éventuellement le faire.
En fait mon point central de tout ça, c'était davantage la PHILOSOPHIE des nouvelles têtes dirigeantes du club et surtout, l'importance de la COHÉRENCE quand un groupe de personnes sont à la tête d'une organisation (des notions de leadership et de légitimité perçue de leur autorité ici).
En fait, la situation Slafkovsky vs Roy (que je n'avais pas nommé implicitement mais plutôt appelé "joueur davantage méritant et prêt" à contribuer) n'était qu'hypothétique et donné en exemple pour illustrer mon propos.
Personnellement, JAMAIS je n'aurai le goût de suivre des (supposés) leaders qui disent toutes les bonnes choses, mais ensuite font le contraire.
Si mon boss me dit que dans son entreprise/organisation c'est la méritocratie qui prime mais qu'ensuite il donne tout à sa fille qui se pogne le beigne... désolé mais il vient de me perdre.
Peut être que j'ai été échaudé dans ma vie par des gens manipulateurs, mais perso toute forme d'incoherence entre le discours et les actes est un drapeau rouge majeur...
Alors si les bonzes du CH me disent que dans leur organisation c'est la méritocratie (ils disent tous cela, avez vous déjà entendu kkun dire: ici c'est le NÉPOTISME qui prime), et qu'après ils agissent selon des principes contraires.
Désolé mais je ne croirais pas en eux... simple question de leadership et de légitimité de leur autorité.
Et encore personnellement, juste le fait qu'ils aient repêché Slaf, sachant très bien qu'il était un projet à long terme ("on veut pas un jeune qui sera le meilleur l'année prochaine, on veut celui qui aura la meilleure carrière"), pour après le faire jouer immédiatement, ça a fait allumer un ti voyant rouge chez moi...
Je ne suis pas all in là dedans (le voyant rouge)... mais ça me rend un peu plus aux aguets.
Après vous direz ce que vous voulez, critiquez moi là dessus .. mais au final ça m'appartient.
Vous n'êtes pas obligé de partager ma façon de voir la chose mais c'est la mienne et je l'assume...
Le raisonnement de ta pensée a le mérite d'être très clair, bien que jeune vois pas les choses de la même manière parce que l'on parle du développement d'un 1er choix OA et que je ne trouve pas ça aussi incohérent que toi de le garder plus près de l'équipe LNH pour mieux évaluer et contrôler son développement.
Pis, ça ne veut pas dire, non plus, que l'on considère l'entraineur à Laval un idiot pour autant.
Il y a une pression de ne pas manquer avec Slafkovsky (1er OA) qu'il n'y a pas autant avec d'autres choix au repêchages plus tardifs, surtout s'il était perçu comme un projet qui se développera sur 5 ans avant de devenir le meilleur de lui-même à 23 ans (encore très jeune).
Perso, si je suis celui qui va manger toute la schoutte qui vient avec un éventuel insuccès pour le développement de Slafkovsky, je vais le développer moi-même et assumer la responsabilité pour le résultat final.
Les joueurs, à travers, le comprennent, selon moi, et, comme j'ai mentionné ailleurs plus tôt, l'important, après ça, c'est que Slafkovsky ai une bonne attitude (pas celle d'un Enfant Roi gâté qui considère que tout lui est dû sans effort quelconque -- Désolé pour les Enfants Rois, s'il y en a présents sur ce forum).
De ce que j'entends et je vois (et que les autres joueurs voient et entendent), Slafkovsky a une excellente éthique de travail et une volonté de continuellement s'améliorer. De plus, concernant le QI hockey de Slafkovsky, que certains se sont donnés le plaisir d'attaquer, MSL, tout dernièrement, a souligner qu'il appréciait vraiment les questionnements de Slafkovsky et sa compréhension des situations de matchs apportés dans les conversations personnels avec son entraineur en chef.
Bergevin et Julien avaient fait comme Hughes et MSL en gardant KK-Miami à Montréal, plutôt que de l'envoyer à Laval (je ne me souviens pas si c'était même possible -- pour raisons contractuelles en Europe -- dans le cas de KK?) ou de retour chez lui pour au moins une saison.
Par contre, Bergevin n'était pas en mode reconstruction avoué et n'avait pas le champ libre, lui, dont Hughes bénéficiait l'an dernier. Les attentes n'étaient pas les mêmes envers KK que Slafkovsky à leurs saisons recrue respectives.
Après cela, Julien n'est pas l'entraineur qu'est MSL quand vient le temps d'enseigner aux jeunes et les notions inculqués aux espoirs du CH n'étaient pas ceux plus progressives de MSL aujourd'hui, à tort ou à raison.
Bergevin n'avait pas, non plus, mis en place le département de développement à Montréal qu'ont érigé Gorton et Hughes à leurs premiers pas avec le CH.
Ça peut échouer comme avec Kotkaniemi, ou même Galchenyuk avant lui -- le développement de Slafkovsky -- mais les conditions à Montréal n'étaient pas les mêmes que ceux pour KK ou Galchenyuk.
J'ai plus confiance en Hughes et Gorton que Bergevin et Molson, mettons, sans que ça soit une confiance aveugle, et j'ai tendance à donner le bénéfice du doute à la nouvelle direction du CH, surtout après qu'ils eurent améliorer le département de développement à Montréal de façon tangible.
Ils ont plus d'outils de qualité pour entourer et guider Slafkovsky à Montréal qu'il y avait du temps de KK et Galchenyuk et, selon moi, ça augmentera les chances de succès avec Slafkovsky où on avait échoué avec KK et Galchenyuk.
On verra (donnons lui 4 autres années, même s'il faut s'attendre de le voir s'améliorer en cours de route pour ne pas le considérer un flop)...