On parle pour parler...
Supposons que contre toute attente Max Domi veut rester à Montréal et que les négociations reprennent activement.
En deux ans à Montréal, Domi a produit à un rythme de 0,76 points par match, ce qui est mieux que Drouin, l’attaquant le mieux payé de cette équipe.
Bergevin est un DG très avare et qui tentera de sauver chacun de ses sous. On l’a vu avec les contrats de Gallagher, Tatar et Radulov entre autre. C’est à croire que Montréal est géré en mode économie.
Revenons à Domi. Il deviendrait donc l’attaquant le mieux payé en étant le joueur de centre du 4e trio de cette équipe? Ça ne fait pas de sens pour moi.
On peut débattre sur le fait que les données ont changé avec l’éclosion de d’autres joueurs, il reste que Domi est devenu un joueur marginal.
En contrepartie, je ne crois pas que Bergevin offre un pont d’or à Domi. On lui offrira sans doute un petit contrat par politesse, dans le contexte de pandémie, en lui disant c’est ça ou c’est rien. Ce sera refusé évidemment.
Bergevin prend le téléphone et offre Domi à toutes les équipes de la LNH (chose à ne pas faire). La perte de valeur de Domi est brutale.
Je ne parle pas de ce que Domi fait ou peut faire sur la glace, mais de ce qu’il peut valoir dans une transaction. A partir du moment où il devient un problème à l’interne, il devient une sorte de joueur indésirable, et forcément si un DG lui demande « pourquoi tu veux l’échanger? », il n’aura pas le choix de répondre.
Et là on retourne dans le noeud du problème, est-ce parce que Bergevin tente de faire des économies ou est-ce le joueur qui ne vaut pas ce qu’on lui offre? Dans les deux cas, personne gagne.