Le nerf de la guerre, c’est l’argent. On le sait.
Mais les sports professionnels génèrent aussi beaucoup d’intérêt dans la ligue par les tractations, les fuites d’informations, les rumeurs et les transactions.
Les joueurs qui ont un nom vont toujours attirer l’intérêt des amateurs. Pas pour rien que Jagr a eu 2-3 dernières chance avant de retourner de l’autre côté de l’Atlantique.
On peut ben s’en sacrer parce que dans le fond, tout ce qui compte, c’est le partage des revenus. Mais moi je vois au contraire des moyens de plus pour faire plus d’argent.
Permettre à des gars qui ont connu une belle carrière d’avoir une autre chance de remporter un titre, c’est faire vivre la passion du sport.
C’est vrai que ça semble plus être un souhait de la part des fans, mais en même temps, je pense aussi que ça permet à un joueur malheureux de connaître un meilleur sort, ça permet aussi aux équipes de se retirer une épine dans le pied et d’accélérer la reconstruction, et aussi de stimuler le marché par des acquisitions à la Raymond Bourque.
Je ne vais pas pleurnicher sur le sort des joueurs, personne ne leur a mis un gun sur la tempe pour signer leur contrat, mais en même temps, les tendances du marché font le marché. Les équipes attirent les joueurs à coup de millions, et on sait déjà que la valeur des contrats va continuer d’augmenter. J’ai bien hâte de voir pour combien MacKinnon signera dans les prochains mois.
Il me semble assez clair que les joueurs ne céderont pas le point des contrats garantis. Et aussi, on peut se douter que les propriétaires vont endosser une attitude de « ils feront bien ce qu’ils veulent avec leur 50%, ça m’est égale tant que ma part est épargnée ».
Je pense quand même que les propriétaires ont une certaine responsabilité envers les investisseurs et les amateurs. On l’a vu quand Geoff Molson mangeait ses bas dans une conférence de presse suite au premier choix de Marc Bergevin. On ne peut pas faire le sourd d’oreille éternellement, même si la voix des fans a été entendue indirectement.
Les contrats des joueurs vedettes secouent le marché. Et c’est eux qui génèrent le plus de revenus à travers la ligue. Des Spezza, Perry ou Helm en fin de carrière, on s’en fou pas mal, mais moins des gars comme Price et Toews même s’ils ne valent pas vraiment plus que les 3 premiers.
Tant mieux si les tendances changent et que les DG sont plus responsables. Selon moi, ils se serrent la ceinture présentement, mais le bouton va sauter dès que le plafond va recommencer à augmenter éventuellement.
Tu ne peux pas régler le problème d'incompétence.
La seule vraie solution réaliste et équitable est le 3/4, 1/4.
Maximum de 8 ans pour les contrats, avec 6 ans de salaires garantis et 2 ans d'options pour l'équipe (pas le joueur), où l'équipe peut racheter le contrat au quart du prix et avec le quart du contrat sur les livres X deux fois le terme restant, pour un impact quand même et la possibilité de voir un ancien joueur étoile, maintenant rendu joueur de soutiens de luxe avec leadership, se joindre à une autre équipe comme morceau manquant en quête d'une Coupe.
Encore, l'équipe qui a donner le contrat au départ, ne devrait pas profiter d'un rabais et garder le joueur.
Puis, le joueur, en échange d'un contrat garanti à 100% pour le 3/4 des années quand c'est un terme maximal, devrait laissé les deux années d'options à l'équipe qui garanti le salaire sur 6 ans.
Pour les contrats qui ne sont pas à terme maximal, ce serait que la dernière année qui serait une année d'option avec les mêmes règles.
Pour les contrats d'un an, le joueur pourrait être liquidé n'importe quand, mais on lui devrait le 3/4 du salaire, avec l'autre quart du salaire toujours sur la masse salariale l'année suivante (pour le cap). Une fois le 3/4 du salaire octroyé, on devrait la totalité du salaire et le rachat ne serait plus possible.
Mais, même avec ce système, ce serait une fleur aux DGs incompétents, tout en protégeant contre les blessures qui auraient menées au ralentissement d'un joueur sans l'empêcher d'exercer son travail pour autant.
Le LTIR ne protège pas contre un Price rendu mauvais ou pas aussi bon qu'avant -- il protège contre un Price qui ne peut plus faire le boulot, point à la ligne.