"L'historien Humphries souligne que la Saskatchewan et l'Alberta, qui étaient les provinces les plus strictes en matière de fermetures de commerces et de distanciation sociale contre la grippe espagnole, ont eu un taux de mortalité respectivement de 677 et 664 décès par 100 000 habitants.
En guise de comparaison, l'Ontario, qui misait sur la sensibilisation publique et laissait aux villes le pouvoir de fermer ou non les écoles et les magasins, a eu un taux de mortalité de 310 morts par 100 000 habitants.
Le Québec, dont l'approche se situait entre celle de l'Ontario et celle des provinces de l'Ouest, a eu environ 433 décès pour 100 000 habitants, selon le professeur Humphries.
Ça laisse entendre que la distanciation sociale n'est pas une solution miracle, dit-il.
Encore faut-il que la population suive les directives. Il est difficile de comparer d'une province à une autre à quel point les consignes sont respectées à l'époque et de juger de leur efficacité."
- source: ici radio-canada
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1690507/coronavirus-grippe-espagnole-toronto-montrealComme quoi on nage +/- dans l'inconnu.
Est-ce que les mesures actuelles sont optimales, exagérées, pas assez sévères?
On ne le sait pas, la seule référence date de 100 ans avec la grippe espagnole et ça a tellement changé depuis. Les conditions de l'époque, combiné à l'état de guerre (et tout ce que ça implique, notamment au niveau de l'information) fait en sorte que les données valent ce qu'elles valent.
Sommes nous en train de chasser une mouche avec un bazooka ou un ours avec un couteau à beuwe (merci Pat Burns)?
Je crois qu'en ces temps de pandémie, en étant "en plein dedans", seulement se questionner, de remettre en question est perçu comme une menace.
Mais quand tout cela sera derrière nous, il sera très important d'analyser tout ça la tête froide.
Analyser les diverses stratégies employées vs leur efficacité, en tirer des conclusions et élaborer un protocole le plus adéquat possible.