...Dans la catégorie bi-polaire, Big Georges passe de "on devrait donner Hutson pour Dubois" à "on a pas besoin de Dubois, Dach est notre future centre #1"... et ce en dedans d'une semaine... ahaha! c'est ça les médias à Montréal...
Mettons que sa job c'est d'attirer des auditeurs en faisant jaser. Pour ce qui est de Dubois, j'ose espérer que Hu-Go vont prendre le plus possible leur temps avant de prendre la décision d'aller le chercher... ou non. Si Dach continue sa belle progression et que le CH repêche un centre en 1re ronde (genre dans le top 5, Will Smith dans le pire des cas), je ne vois pas pourquoi on irait le chercher Dubois à gros salaire. Faut pas que le CH fasse la même erreur que les Leafs en allant chercher Tavares. Ils avaient déjà leur 2 premiers centres (Matthews et Kadri [2 saisons consécutives de 32 buts]), ils n'avaient pas besoin d'un autre centre à 11 millions pendant 7 ans.
...c'est effectivement un angle à considérer avec le bémol qu'on a pas de Mathews par contre... et que Dubois n'ira pas chercher dans les 11M... C'est plus un setup de 2 centres 1b mettons... Cap wise tu vas avoir 2 centres autour de 8M au lieu d'autour de 11... c'est tout de même 6M de moins mais le point est valide que si on a pas besoin d'un centre top6 pourquoi aller en chercher un pour en déplacer un autre à l'aile? Ça demeure un bon luxe à avoir comme Rev le démontre... et si on ne vire pas fou avec des UFAs surpayés, dans quelques années avec la montée naturelle du cap, l'empreinte de ces contrats là sur la masse ne va pas nous ligotter comme le sont les Leafs...
Pour moi, la réponse à cette question est simple, même si elle est, comme tu dis, bonne.
Pourquoi aller chercher un centre top-6 si on ne n'en a pas besoin et devoir en muter un à l'aile?
Parce que nous avons besoin de d'ailiers top-6 et que certains centres produisent aussi bien à l'aile qu'au centre et que ça demeure une police d'assurance, après, en cas de blessure, une profondeur qui donne un avantage sur d'autres clubs qui ne pourront pas aussi facilement remplacer un centre top-6 en cas de blessures.
L'aubaine d'avoir deux centres 1B, comme tu décris, à seulement 8M, et pour encore plusieurs années, comme tu décris, une fois que le plafond du Cap sera rendu autour de 94M dans 3 ou 4 ans, tel que projeté, c'est loin d'être négligeable.
Déjà que ça donnerait 6M de plus à dépenser ailleurs aujourd'hui, comme tu démontre avec Toronto comme exemple. Aussi, il ne faut pas négliger l'effet réel à la baisse sur les salaires d'une structure de Cap sur les contrats à négocier pour les joueurs qui sont le produit de notre propre système.
Crosby, par exemple, en acceptant 8.7M (son chiffre sur son chandail) comme salaire, en tant que meilleur joueur de son équipe, a aidé à réduire la vitesse de la flambée des salaires pour les Penguins.
Quand tes deux meilleurs centres qui, sans être McDavid, Matthews ou Tavares, ne sont pas des manchots non plus, tournent autour de 8M et produisent à ces salaires là, c'est difficile de demander plus comme plus jeune joueur en négociation de deuxième contrat ou de troisième contrat après un contrat pont comme deuxième contrat.
Si ton marqueur de 40 ou 50 buts en Caufield (à déterminer) fait autour de 8M, c'est difficile de prétendre valoir plus comme ailier qui marque 25 buts par saison, bien que régulièrement après trois, cinq ou 6 ans.
C'est certain qu'il peut y avoir exception, comme si on repêchait Bedard après avoir gagner la loterie cette année et qu'il devenait un marqueur de 100 points, on s'entend, mais le frein sur la flambée des salaires est réel quand tu réussit à faire adhérer de bons joueurs à une structure salariale d'entrée de jeu, avec un plafond aux salaires un peu plus bas que la valeur du marché, pour aider à assembler plus de talent de plus haut niveau dans ton alignement.
Il ne faut pas négligé la structure de contrat qui peut être utilisée à Montréal (au Québec, avec la loi fiscale Canadienne et Québécoise) pour réduire la charge fiscale et se comparer avantageusement à la vaste majorité des états américains, même. Je reviens sur les mots de l'agent de Duvernay-Tardif, au moment de la crise Radulov, qui avaient certifier que, si le CH avait jugé bon de structurer le contrat de Radulov comme il le pouvait, la charge fiscale à Montréal aurait été plus avantageuse que n'importe quelle structure possible au Texas.
Bien sûr, ça comprend donner beaucoup d'argent avant le temps et le donner avant même que la saison commence sous forme de bonis de signature, comme dans le cas de Price, mais Montréal n'est pas dans un gouffre financier qui l'empêcherait de faire exception pour des valeurs certaines afin de continuer à se relier au cadre salarial établi.
L'exemple d'un contrat structuré au maximum pour Dubois, par exemple, 'front-loadé' au maximum, avec la plus grosse somme versée dans une année ne pouvant être plus haute que la moindre somme versée dans un e année, et versé presque entièrement sous forme de bonis (au maximum, du moins -- je pense que ça tournait autour de 85% pour Price) donnerait un contrat qui serait majoritairement protégé contre un lockout des propriétaires (les bonis doivent être versés, même pendant un lockout), en premier lieu.
Après, en investissant, même de façon pépère avec un rendement d'autour de 5%, les montants excédants l'AAV envers le Cap dans les années plus généreuses, à la fin du terme d'un contrat de huit ans, on se rapprocherait d'une valeur réelle de 8.75M par année avec un contrat de huit ans à 8M par saison.
Si on regarde les contrats à Jack Hughes et Bo Horvat, signés tout dernièrement, dont un avec l'agent de PLD, la structure de contrat décrite ci-haut n'est pas monnaie courante et demeure un avantage précieux pour un club riche comme le CH. De même, les charges fiscales, avant la structure possible pour le contrat à Montréal, sont déjà semblables à ceux au Québec dans l'état de New York et, le New Jersey, lui, présente la pire charge fiscale de la LNH!
Je pense que Hughes, en tant qu'ancien agent de joueurs, est assez intelligent pour utiliser les avantages possibles du CH à bon escient.
L'avenir nous le dira...