L’affaire de la terre promise... j’ai un peu de difficulté avec ça.
Dans un sport d’équipe, je trouve que c’est trop facile de planter un joueur n’ayant jamais gagné, tout comme vénèrer un qui a son nom sur la coupe.
Thornton est un des joueurs les plus dominants, mais n’a pas de coupe. Est-il moins bon que Kuznetsov?
Holtby est meilleur que Price ou Lundqvist? Etc...
Je comprends que Roy a joué pour le CH et qu’il est d’ici. Mais la feuille de route de Hasek semble démontrer qu’il était LE gardien, devant Brodeur et Roy.
Bah dans le cas des coupes de Roy avec le CH, on peut dire que oui il a été un élément vraiment déterminant pour amener l'équipe à la terre promise.
Un peu comme les Sabres du temps d'Hasek, le CH de l'époque n'était pas une des top puissances de la ligue, pas de vedettes offensives dignes de celles de des années '80 (ou début '90). Plus des équipes hargneuses avec de la profondeur qui se tenait vers la fin du 1er tier.
Toute proportion gardée le CH lors des coupes était un peu meilleur que les Sabres de la majorité du temps de Hasek, mais pas de beaucoup.
Les performances de Roy en '86 et '93, en tout cas pour moi, avaient de quoi former une légende.
Cela dit effectivement Hasek était un monstre absolu. Quel gardien malade!! Des réflexes et des capacités athlétiques hors normes. Une anticipation de fou, il voyait 3-4 coups en avance tel un bon joueur d'échec.
En fait j'ai beaucoup de misère à départager qui est le meilleur entre Roy-Brodeur-Hasek parce que chacun avait un style différent avec des attributs différents.
Roy le gamer/guerrier ultime.
Hasek le freak de la nature.
Brodeur le tacticien qui était tellement bon pour relancer (et les Devils qui jouaient un style pour forcer le dumping... à Brodeur), qu'il ne recevait que très peu de tirs.
P.S.: Loin de moi vouloir comparer les deux joueurs, mais j'ai retrouvé chez Halak cette même tendance qu'on retrouvait chez Roy à devenir intraitable lorsqu'il sentait l'odeur de la victoire.
Les deux avaient cette capacité.
Ils pouvaient accorder 6 buts dans une défaite où rien ne marchait et l'équipe ne l'avait pas pantoute. Mais le match d'après, si le CH prenait les devant, c'est dans ces moments que la magie opérait.